Isulia Festival, 4 jours+nuits de fête, musique et débats
Le festival Isulia, installé sur l’ancienne base sous-marine et aux Vivres de l’Art de Bordeaux, a de la suite dans les idées pour sa quatrième édition. Du 7 au 10 novembre, l’événement célèbre la créativité sous toutes ses formes : concerts, espaces d’expression et performances artistiques. On vous dit tout !
Du jour à la nuit. Du rêve à la fête. On pourrait croire à un rêve, mais ce qui va passer dans ces imposants lieux emblématiques de Bordeaux est bien réel : plus de 6000 festivaliers sont attendus pour vivre une immersion totale dans différents univers créatifs, le tout sur quatre jours et quatre nuits. Le festival Isulia propose un rassemblement culturel, positif et engagé dédié aux nouvelles générations. L’objectif est simple : mettre la jeunesse au centre d’un événement fédérateur et rassembleur. Pour cela, le programme met en avant une trentaine d’artistes entre locaux, nationaux et internationaux.
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D’un côté, l’ancien bunker accueille les figures émergentes de la scène nationale et internationale aux côtés des artistes bordelais et néo-aquitains les plus en vue, avec toujours une dose de live machine et de b2b inédits. De l’autre, la galerie d’art (classée UNESCO) est l’antre des collectifs artistiques locaux, proposant concerts d’artistes émergents, performances artistiques et expériences en tous genres.
Mais ce n’est pas tout, et c’est toute la particularité du festival : aux Vivres de l’Art en plus des manifestations sonores, il y aura aussi des moments de débats avec des talks où chaque jour est associé à une thématique.
Tout comme l’année dernière, la jeunesse est au coeur des sujets. Ainsi le jeudi, plusieurs talks sont organisés sur le thème « Faire rimer nouvelles générations et passage à l’action » ; le vendredi c’est « Que signifie ‘être jeune’ en 2024 ? » ; le samedi : « le secteur culturel a-t-il encore un temps d’avance ? » et enfin le dimanche, journée prix libre « Musiques africaines et afro descendantes».

© Tristan Conchon
Isulia, musiques et performances
Revenons à la musique ! Car la programmation ne laisse personne sur le côté. Reggaeton, rap, techno ou encore de House Ghetto Tech, tout le monde y trouvera son compte. Le premier soir c’est reggaeton aux Vivres de l’Art. Avec entre autres le collectif La Sueur composé pour l’occasion de deux DJ·e·s et de quatre danseur·euse·s pour chauffer vos corps.
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Le Vendredi c’est soirée House Ghetto Tech / Techno à la base sous-marine où l’on retrouve Vanille, dont la recette de techno bien directe et suprenantes, teintée d’influences acid house, trance et psy-trance. », mais aussi MCR-T, nouvelle figure émergente de la scène électronique allemande qui mélange plusieurs styles musicaux comme l’acid, la techno, la ghetto tech, la miami bass et la tribal techno… Ou encore Lisa More, DJ devenant référence de la nouvelle scène électronique française. Du côté des Vivres de l’Art, c’est ambiance Post-Punk/New wave avec Le Prince Harry, duo belge qui casse les codes en musique et W!ZARD , un groupe de post-punk noise bordelais.
Samedi c’est rap à la galerie d’art avec une scène prometteuse. On note par exemple Noham qui combine vibes, toplines chantées et beats trap, mais aussi Kagome qui se montre tel une exploratrice sonore qui façonne un univers unique en fusionnant soul, R&B, et trap. Venus en Retrograde ; Leyka ; Ahadadream et Neida sont à retrouver à la base sous marine pour faire la fête sur de la Bass BreakBeat / Techno.
Le dernier jour de festival (en après-midi, prix libre) se clôture sur des musiques africaines et afro-descendantes, du côté de la galerie d’arts avec DJ Koyla, Carlouchina & Yellow Paup ou encore Vakband.
La scène Trance / Techno du côté de la base sous- marine, accueillera Amayo qui façonne son style autour des sonorités techno « old school » et « 90s », Subsism et Mary B pour un B2B alliant bass organique et downtempo cosmique. Et évidemment des noms bien connus chez Tsugi : Marcel Dettmann, u.r.trax, le local Neida en live… On aura noté un set à quatre mains déjà extatique duo Tatyana Jane & GЯEG, pour un fameux revival de la clôture des Jeux au Stade de France.
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En bref, avec une programmation aussi variée, il nous sera bien difficile de trouver un argument pour ne pas choper ses billets pour aller s’ambiancer à Bordeaux au festival Isulia. La billetterie, c’est par ici !

© Isulia Festival