Caché dans un passage discret du 11e arrondissement, Le Motel est plus qu’un simple bar : c’est une institution et un refuge pour les amateurs de musiques indé. Après 18 ans d’existence l’équipe tire sa révérence et s’apprête à fermer définitivement les portes du 8, passage Josset. Mais avant cela, Le Motel nous invite pour une dernière danse !

Le Motel c’est ce genre d’endroit où l’on croise à la fois des DJs pointus, des groupes émergents et une faune bigarrée de passionnés. Au comptoir, on se balance sur une pop vaporeuse, on gigote sur un rock psyché et on s’extasie sur une musique électronique feutrée. Avec son gros poster des Smiths amputé de la tête de Morrissey, le ton est donné : ici, on célèbre l’indie dans ce qu’il a de plus sincère, loin des poses et des compromis.

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En 2018, la compilation Le Motel – Face A / Face B fige d’ailleurs sur disque l’esprit musical du lieu, rassemblant une sélection d’artistes qui ont fait vibrer ses murs : de Pharaon de Winter à Klub des Loosers, en passant par Yeti Lane, Nelson, of Montreal et The Rodeo.

Le Motel fête ses 18 ans avant de quitter le nid

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Le Motel a 18 ans et va donc quitter le cocon familial. Avant de vider sa chambre du passage Josset, il organise une ultime fête le 28 mars à La Bellevilloise. Une manière de trinquer une dernière fois à ces années de découvertes, et de rassembler celles et ceux qui ont contribué à faire de ce bar un pilier de la scène alternative parisienne. Le line-up promet d’être à la hauteur de l’événement, entre live et DJ sets indie pour une dernière transe collective.

Puis le 5 avril ce sera la fin, le dernier service, la dernière chanson, la dernière bière servie derrière le comptoir. Mais l’équipe le promet : « l’esprit du Motel ne disparaîtra pas, il vivra autrement, ailleurs, sous d’autres formes. »

 

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