Les 3 éléphants se balance au rythme du son de demain
Du 14 au 18 mai, le festival Les 3 éléphants est de retour, du haut de ses grosses pattes, avec une programmation mastodonte. Pour sa 28e édition, ce festival à taille humaine a parcouru Laval pour ramener avec lui de beaux spécimens : entre autres Theodora, Étienne de Crécy, Solann, Kaba & Hyas, Odezenne, Bagarre, Contrefaçon… et bien d’autres. On regarde cela de plus près.

© Les 3 élephants
Les 3 Éléphants sont de retour pour se balancer sur une toile d’artistes 100 % Tsugi (ou quasiment). Et tout ça, sans concertation ! Avec 60 % du festival gratuit, difficile de passer à côté des spectacles de rue proposés du 14 au 18 mai à chaque coin de Laval. Pour celles et ceux qui veulent goûter au dancefloor le plus trépidant de Mayenne, un line-up cinq étoiles est venu sublimer les festivités.
Vendredi : frisson, groove et kicks
Dès l’ouverture, le ton est donné. Clara Ysé et sa voix tellurique ouvriront le bal avec une orchestration entre fièvre mystique et décharge symphonique. Dur de passer à côté de Lucky Love, sa signature pop française, qui oscille entre flamboyance scénique et mélodies d’une efficacité désarmante.
Pour les puristes des sonorités électroniques, Étienne de Crécy revient jouer les parrains French Touch, avant de laisser la place au quatuor Contrefaçon pour un live aussi explosif visuellement que musicalement. Côté gros kicks et basses nerveuses, Kaba & Hyas vont dynamiter la scène avec un mix hybride de UK garage, juke et rap survitaminé.
À lire sur Tsugi.fr : Kaba & Hyas, le mariage rap, speed garage et breakbeat
Non, vous ne voyez pas d’éléphant rose : Dans la même soirée, le festival accueille à la fois Landrose avec son noise-punk d’une intensité quasi mystique et Theodora, dont l’hyperpop flirte entre l’afrobeat et le bouillon.
Samedi : secousses et ascensions sur les 3 éléphants

© Guillaume Kerjean
Odezenne est de retour avec son incontournable fusion rap, rock et poésie accidentelle. Dans la continuité des sons enchantés, Solann viendra poser sa voix diaphane et ses chansons-fleuves, entre tension retenue et envolées stratosphériques.
Et puis, Bagarre : parce qu’un club sans Bagarre, c’est un club sans sueur. Entre pop et kicks, la baston de ce collectif parisien sera placée sous le signe de l’amour et de la transe collective.
Sur le ring du hip-hop, Bushi viendra jouer les équilibristes entre trap vénéneuse et cloud rap lunaire. Wallace Cleaver injectera sa prose en spoken-word sur un piano ciselé.
Pour les nostalgiques des années où le rock était encore dangereux, TVOD, fraîchement débarqués de Brooklyn, vont déverser leur cocktail explosif de post-punk et d’egg punk. Même fièvre du côté de Totorro, les Rennais qui allient puissance math-rock et sensibilité instrumentale à la Mogwai.
Dimanche : pas d’éléphant dans un magasin de porcelaine
Pas de maladresse pour le dernier jour du festival, mais simplement de la douceur. Les BPM s’apaisent, mais pas l’émotion : avec Lossapardo et son vaporeux RnB, Astral Bakers et leur élégant grunge unplugged, entre délicatesse et rage maîtrisée.
Au programme, une avalanche d’artistes immanquables viendra jouer du 14 au 18 mai sur la scène de Laval. Un line-up tellement renversant qu’il appellera (peut-être, qui sait) un quatrième éléphant. Impatient·e ? La billetterie est disponible dès maintenant.
Voir cette publication sur Instagram