L’Impératrice, Fat Dog, Molchat Doma … Les clips de la semaine
Ah le vendredi… Vous l’attendiez avec impatience ? Nous aussi. On ne tenait plus en place à l’idée de vous présenter notre sélection de clip. Et cette semaine, on vous a déniché des perles aux esthétiques brillantes. Au programme : L’Impératrice, Fat Dog, Buvette, Kelly Lee Owens, Ronnie et Molchat Doma.
L’impératrice feat Erick the Architect – Sweet & Sublime
Il paraitrait que le vaisseau de sa majesté ai bien réussi à rejoindre l’espace et ses mythiques planètes. Dans le clip de « Any Way » en feat avec Maggie Roggers, on découvrait Flore et sa bande, victime d’un méchant crash de leur machine fétiche en pleine campagne. Problème résolu dans « Sweet & Sublime » ou l’on retrouve L’Impératrice de retour dans sa galaxie chérie, en plein appel avec Erick The Architect. L’alarme sonne, un danger rode sur la ville d’YGAM. En pleine nuit, les six musiciens se changent en super-héros pour combattre un robot maléfique et destructeur. Ça se bat à coup de groove disco-funk, dont le pouvoir est de rétablir une douceur sublime au lever du jour. Exquis !
Fat Dog – Wither
Par là aussi ça se bagarre. Ce qu’on vous propose ici est une véritable bombe à retardement. Quoique, non, pas le temps de souffler, elle vient déjà d’exploser ! Le groupe londonien Fat Dog présente son dernier single « Wither » sous forme de jeu vidéo d’arcade avec un arrière goût de Street Fighter II. En plus immersif d’ailleurs. On y suit les membres du groupes qui apparaissent sous forme d’avatars, explorant des paysages saturés et carrément pixelisés. Le tout sur des nappes punk électroniques, avec la fameuse tête de chien fou qui rode dans les parages jusqu’au dernier acte. Accrochez-vous, ça déglingue.
Buvette – Lost in the Theater
Du côté de Buvette, c’est le calme après la tempête. Dans le clip de « Lost in the Theater« , on aperçoit le chanteur franco-suisse, Cédric Streuli, seul sur la terrasse vide d’un ciné-opéra désaffecté. Malgré la présence des lumières de la ville et celles des grands buildings, la vie semble s’être figée autour de lui. Les sonorités électro planantes sont aussi suspendues que le temps. Conclusion : on capte rapidement que l’artiste est dans l’attente d’un miracle, qui viendrait le sortir de son mal-être. En soit, qui n’a jamais ressenti ce genre de malaise en remettant en question toute sa vie ? À méditer.
Kelly Lee Owens – Love you got
Après quatre albums bien rodés, la musicienne et productrice galloise refait surface avec ce nouveau single, dont le clip ne suggère qu’une envie : exploser. Au fil des images, Kelly nous raconte l’histoire d’un flot d’amour qui monte, qui monte, et qui… finalement, ne demande qu’à sortir. Les mouvements frénétiques des danseurs témoignent de cette ardeur. Une sorte de libération ultime sous des néons bleus roi, qui s’accordent à merveille avec la voix aérienne de la chanteuse. Le track parfait pour déclarer sa flamme.
Ronnie – La Romance
Du faux gazon, des pâquerettes et un transat à l’intérieur. Le décor du dernier clip de Ronnie ressemble à une bouffée d’air frais que l’on garde au chaud pour se consoler. Dans ce nouveau single aux accents pop, la chanteuse rentre d’Italie avec une certaine nostalgie. Et pas n’importe laquelle, puisqu’elle évoque les bribes d’une romance dont elle ressasse les mots et surtout les images. On retiendra que l’artiste a su accorder, de la tête au pied, sa tenue avec la couleur de ses yeux (bien vu). Anecdote : elle a co-réalisé ce clip avec son frère Léo Chastan et Anaelle Turc.
Molchat Doma – Ты Же Не Знаешь Кто Я / Ty Zhe Ne Znaesh Kto Ya
Le groupe biélorusse Molchat Doma dont la popularité a décollé grâce à Tik Tok débarque avec ce nouveau titre, après quelques années de silence. Leur retour est accompagné d’un clip à l’esthétique sombre, dont le noir et blanc s’affiche profondément éclatant.
On vous dresse le topo. La scène se passe dans un bar où l’ambiance est quasi inexistante. Un petit gars, hyper bien sapé se lève et file en direction du jukebox. Des accords de post-punk tirant vers la synth-pop retentissent. Le jeune homme se place au milieu du spot et se met à danser, offrant son plus beau déhanché. Son énergie ravive l’essence même du lieu.
Et pour le reste, on vous laisse le découvrir (on ne va pas tout vous dire non plus). Ce qu’on peut vous préciser, en revanche, c’est que deux personnes finissent par (bien) se trouver.