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2 janvier 2025

On a revu toutes les Boiler Room des frenchies en 2024

par Oumeyma Aouzal

En 2024, les DJ français et françaises ont brillé sous les projecteurs de Boiler Room. Sets enflammés, moments intense et prouesses techniques. Retour sur les performances les plus mémorables de l’année !

 

Le 10 octobre, GЯEG a enflammé l’événement SYSTEM: Mauritius, organisé par Boiler Room à Port Louis. Avec un set mêlant séga, shatta, dembow et dancehall, il a sublimé la richesse musicale mauricienne et porté haut ces couleurs. Prestation saluée pour son énergie débordante et qui ne demandait qu’à pousser les murs. On est prêts à parier sur une percée de GЯEG à l’international.

 

Anetha

Ne perdons pas de temps en présentations, Anetha, nouvelle patronne de la techno française, fait encore des merveilles. À Barcelone pour une soirée estampillée Mama Told Ya, elle a offert un set techno qui monte en puissance. Ça tape dur avec une excellente gestion des intensités, mixant tour à tour Joy Orbinson, 666uba ou le ‘DHM JAM’ de Randomer. Pas dans la dentelle !

 

Mac Declos

C’est au Glitch Festival de Malte, en août 2024, que l’un des cracks de l’écurie Mama Told Ya, Mac Declos, a brillé sur la scène Boiler Room. Avec une sélection de tracks techno dynamique et une technique saisissante ambiance ‘groove pur et dur’ comme il le théorisait chez Tsugi, c’est lui qui a emporté la foule, du début à la fin. Et nous avec.

 

I Hate Models

I Hate Models a littéralement fait exploser sa Boiler Room au Teletech Festival. La recette ? Un cocktail explosif de hard techno et d’acid. Il n’a pas hésité à pousser les limites, histoire de prouver qu’il peut faire sauter les plombs… et les tympans. Il a gardé son t-shirt pendant les premières 4minutes30 de set, un de ses meilleurs scores.

 

Lacchesi

Pour sa première Boiler Room filmée, Lacchesi a démarré et clôturé son set sur « Echoes » de Pink Floyd. Histoire de poser une ambiance avant de lâcher sa techno mentale, groove et disco. Pendant une heure, il a enchaîné les bangers (oui, ça se dit encore en 2025) avec une technique de ninja. La scène de Boiler Room c’est son terrain de jeu, surtout quand on est mis en confiance par ‘mama’ Anetha, dans une soirée où Boys Noize et X Club ont aussi brillé.

 

Pureblast (ex-Baraka)
Formé en 2020, le duo Cristofeu – Hawa Sarita fusionne chant poétique, acid et nappes synthétiques, le tout saupoudré d’une vibe Massive Attack avec un soupçon de Björk. Mais c’est sur scène que l’alchimie opère : ensemble ils transforment n’importe quel lieu en dancefloor ravageur, comme en témoigne leur passage remarqué au Boiler Room Berlin. Entre complicité et précision, Pureblast envoie du lourd avec une gestion impeccable des mix, passant de « Next Stop Oblivion » de Z to A à « Visions » d’Astrix, sans jamais perdre l’énergie.

 

Cassie Raptor

Au menu, une dose massive de techno qui secoue, avec des morceaux signés Hålbå et NEAGLES. Dans une interview pour Tsugi, Cassie Raptor avait révélé son coup de foudre pour la techno lors de sa toute première virée en club, une passion qu’elle transmet avec une énergie explosive à chacun de ses sets.

 

Félicie

Félicie, figure de plus en plus en vue sur la techno, n’a pas démérité pour sa Boiler Room Paris en mai dernier avec un set survitaminé, carrément sous speed. Enchaînant les tracks, elle a conservé une base intense et un rythme groovy, avant de monter en puissance sans laisser à peine une seconde pour reprendre son souffle. Résultat : foule en transe.

 

Caravel

Caravel, DJ et productrice française, a mis Boiler Room : Paris sur de bon srails en mai 2024 avec un set mêlant techno industrielle, mélodique et brute. Le set s’ouvre sur « Genesis » de Justice. Caravel enchaîne avec « Earth Reloading » de Talamasca, Chrizzlix ou encore Psyfiction, ajoutant une touche de psytrance à sa performance. Parmi les moments forts, on note son propre titre « Shanti », démontrant sa capacité à produire des morceaux qui résonnent avec le public.

 

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