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21 mai 2019

Coup de pouce : Zalfa

par Lolita Mang

Parfois on tombe dans nos mails sur un morceau, un clip ou un artiste qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement, comme ici avec Zalfa. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.

Fascinés par le folklore et la musique syrienne ? Zalfa vous séduira le temps d’un morceau. Cette jeune autrice-compositrice franco-syrienne a dévoilé le 17 mai dernier son tout premier album, Fi dam, enregistré et produit à Beyrouth. A la production, on retrouve Marc Codsi, l’une des figures de l’underground libanais.

Fi dam incarne un premier album ambitieux et ambivalent. Tout d’abord, du fait des chants de Zalfa, qui se font tout autant en anglais qu’en arabe — une langue définitivement faite pour être chantée. Dès « Ma Sar », immersion dans une pop mêlant inspirations yé-yé et musique électronique. Une formule qui prête au déhanché. D’autres morceaux se démarquent du fait de leur aspect plus stellaire, comme les très beaux « Further North » ou « Lovelier Girls » au synthé très dreamy. Impossible de ne pas penser aux maîtres de la dream pop comme Air ou Beach House, aux côtés desquels la chanteuse se peut se hisser sans honte.

Fière de la polyvalence qui fait l’identité de son album, Zalfa déclare : « Fi Dam a beaucoup de textures qui se heurtent et qui se reflètent aussi. Des couches vaporeuses, aériennes des choses plus tangibles, plus physiques. J’aime la dualité. L’important c’est qu’une chanson n’impose pas une émotion univoque. »

Afin de découvrir quel genre d’émotions elle provoquera en vous, écoutez dès à présent son premier album : 

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