La DJ et productrice mélange textures électroniques et répertoires traditionnels tunisien, syrien et égyptien pour deux lives, le 7 et 8 novembre prochain à l’IRCAM.
L’Institut de Recherche et Création Acoustique et Musique (IRCAM) accueillera deux concerts inédits de Deena Abdelwahed. Entourée de musiciens et d’ingénieurs du son de l’IRCAM, la DJ et productrice tunisienne, signée sur le label InFiné, proposera une exploration sonore mêlant rythmiques électroniques et musique traditionnelle tunisienne, syrienne et égyptienne – Sabah Fakhri, Abdel Halim Hafez ou encore Saliha.
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Musique traditionnelle sur fond électronique
Parmi les instruments phares de cette création figure une réinvention du Qânun, instrument à cordes emblématique du monde arabe. À travers sa musique, Deena Abdelwahed fait résonner le paysage musical de son enfance, partagée entre le Qatar et la Tunisie, avec des sonorités électroniques.
“Ce qui m’a poussé à prendre cette voie, c’est que, durant mes visites et mes interventions dans différents événements de musiques électroniques, seule la classe aisée et intellectuelle y avait accès. Disons que j’étais un peu jalouse, que ce n’était pas donné à tout le monde alors qu’historiquement, cette musique était le fruit de l’expression de la communauté afro-américaine souvent considérée à l’époque comme pauvre et délinquante.” explique-t-elle dans un communiqué.
Ces deux concerts auront lieu le 7 et le 8 novembre prochain dans le cadre des Électro-Odyssées, organisées par l’IRCAM. Les billets sont disponibles sur leur site.
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