L’éPOPée Verte est un documentaire de 28 minutes consacré à la nouvelle génération d’artistes stéphanois. À travers les interviews des artistes et des acteurs qui ont fait cette scène, ce docu est une belle lettre d’amour à Saint-Etienne.
« L’identité qui est la plus vraie, c’est celle d’être Stéph’, Stéphanois. Les gens ne peuvent pas comprendre dans d’autres villes. »
Terrenoire, Zed Yun Pavarotti, Fils Cara, La Belle Vie ou encore Cœur : tous ces artistes témoignent de la vitalité de la nouvelle scène stéphanoise dans L’éPOPée Verte. Produit par la salle de concerts/studios de production Le Fil et par l’agence audiovisuelle AUUNA, L’éPOPée Verte était à l’origine une soirée spéciale dédiée à Saint-Étienne, censée se dérouler à Paris en octobre. Avec les annulations, les Stéphanois se sont tous retrouvés dans leur ville d’origine, pour un concert à domicile qui a fait naître ce documentaire sur leur musique : « Le foot, ça ne suffit plus ; la mine, ça fait longtemps que c’est terminé, donc il va falloir qu’on se raconte quelque chose d’autre. »
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Au long des 28 minutes de ce documentaire, ces artistes déclarent leur amour à la ville qui les a vu grandir. À travers leurs portraits et leurs interviews, L’éPOPée Verte explique toute l’influence que la ville a pu avoir sur leur musique, du caractère de ses habitants jusqu’aux limites dues à sa taille, qui a aussi pu faire naître le besoin de fuite chez certains d’entre eux. On ressent surtout la volonté chez ces artistes d’être les ambassadeurs de leur ville : « L’identité la plus vraie, c’est celle d’être Stéph’, Stéphanois. Les gens ne peuvent pas comprendre dans d’autres villes. »
Par ailleurs, ce documentaire dresse un panorama plus général des difficultés d’être musicien en 2021, au-delà du seul cadre de Saint-Étienne. Les artistes y expliquent leur ressenti sur la pandémie, sur les difficultés traversées, qu’elles soient financières ou psychologiques à cause de l’enfermement et de l’impossibilité de se produire en concert. Leur point de vue met en perspective les défis qui attendent le secteur culturel avec le déconfinement.

©Martin Colombet

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