LB aka LABAT avait rempli le Trabendo, en moins de 24h, pour son all night long du 9 février dernier. Deux semaines après, le DJ-producteur remettait le couvert pour une partie 2. Même endroit, même format. Comme vous pouvez l’imaginer, ce fut encore complet. On voulait voir ça de nos yeux.

© Kat Parolo

Bloqués dans cette chère ligne 5, ce n’est qu’à 00h20 que nous arrivons devant la façade rouge du Trabendo. 00h35, la salle n’est pas encore pleine : si on veut avoir une chance d’être proches de la scène, autant saisir l’opportunité tout de suite. Seul derrière ses platines, et arborant sa teinture verte fluo qui se réfléchit avec les lumières bleues, LB aka LABAT commence doucement à chauffer la foule via une house entraînante.

Plus le temps passe, plus j’ai l’impression qu’un son de tambour apparait dans le fond. Mon obsession pour le baile me ferait-elle entendre des sifflets et des percussions même quand il n’y en a pas ? Au bout de cinq minutes, j’en suis sûre : c’est bien du baile/funk qui nous fait taper du pied. Il est 1h, la salle se remplit, on se rapproche encore davantage des platines. Et LB aka LABAT n’est qu’au début de ses surprises.

Sans vraiment comprendre comment -c’est bien là tout le sucre du DJ-producteur – le set qui n’était ‘que’ gentiment house et baile/funk, mignon remix de « Groove Is In The Heart » et compagnie… Tout cela se transforme en set techno. Il est 2h, on a réussi notre quête : seule la barrière nous sépare désormais du crâne vert fluo de LABAT. C’est là la Montagne du Destin de notre Mordor, notre Saint-Graal.

Le producteur enchaîne les gros drops, avec des basses lourdes à en faire trembler les murs… et des morceaux de Justin Timberlake façon techno. La scène VIP derrière lui l’entoure complètement, il danse sans jamais lâcher les platines. On avait déjà vu ce don pour ambiancer la foule pendant son Boiler Room (il y a quelques mois, voir ci-dessous) mais croyez-nous : c’est encore mieux en vrai !

Plus les bpm augmentent, plus les esprits s’échauffent… Et plus il est difficile de garder nos places durement gagnées. Dans l’assistance tous sautent, dansent et crient. Un début de bagarre éclate à côté de nous. C’en est trop, on sort deux minutes prendre l’air. Mais au Trabendo, on ne quitte jamais vraiment le set : dehors ou dedans, la musique résonne. Alors quand LB aka LABAT laisse retentir son remix de « Freeze Raël« , clope ou pas clope, on court rejoindre la foule. 3h, la salle est pleine à craquer. Force est d’admettre qu’on ne sera plus devant. Mais pas d’inquiétude car au milieu, la fête bat son plein.

© Kat Parolo

Toujours accompagné de basses bien lourdes, LB aka LABAT va piocher dans des sonorités orientales, nous pond un remix de Lil Uzi bien breakbeat comme il faut, et nous fais même découvrir certains de ses unrelased. Une chose est sûre, le producteur prône la diversité des styles. À la fin du all night long, on rentre chez nous, épuisés, et en ayant l’impression d’avoir assisté à six DJ-sets en une seule soirée.

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LB aka LABAT remettait ça le lendemain au Intercell Indoor d’Amsterdam. Alors que de notre côté, le lendemain, on reprenait nos esprits tant bien que mal en ayant mal au pieds. Merci à lui pour ce all night long part.2 et bravo pour l’effort physique !