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Moby / Olympe4000 & DJ Physical / Yoa
14 juin 2024

Moby, Yoa, Olympe4000 et DJ Physical… Les projets de la semaine 💿

par Olivia Beaussier

Vendredi est le meilleur jour de la semaine pour deux raisons : premièrement, c’est bientôt le week-end ; deuxièmement, c’est le jour des sorties musicales. Alors on en profite pour un recap’ des projets sortis cette semaine. Au programme Caballero, Moby, Olympe4000 et DJ Physical, FEET, iTo, Le Prince Harry, CASILIAN, Walt Disco, Yoa et SALOME.

 

Moby – always centered at night 

Cette année, on célèbre les 25 ans de l’incontournable album Play, magnum opus du musicien hybride Moby. Celui qui trouve son inspiration aussi bien dans la techno, que dans le blues ou le rock revient avec always centered at night. Avec cet album, Moby a l’intention de rendre la pareille aux magasins de disques new-yorkais qu’il fréquentait à la fin des années 1980 ; épicentres de son initiation aux sons étranges. C’est pour cette raison que le musicien s’est entouré de chanteur-ses, aux voix plus originales les unes que les autres.

Mention spéciale au single aux rythmiques d&b « where is your pride Â», hommage au poète dub Benjamin Zephaniah, décédé en 2023.

Yoa – Nulle [Panenka Music]

Par Benoît Carretier

Le premier essai de Yoa s’appelait Chansons tristes. Car oui, les chansons inspirées de la jeune femme ne sont pas forcément très gaies. Mais ces histoires de troubles, sentimentaux ou non, poussent aussi vers la lumière. On le voit sur ce très réussi quatre-titres (…)

La chronique complète est à retrouver dans le Tsugi 171

 

Caballero  – Dose héroïque 

D’après l’écrivain américain Terence McKenna, la ‘dose héroïque’ serait l’état atteint après une certaine quantité ingérée de « magic shrooms Â». Et on ne pourrait démentir, c’est un peu l’effet ressenti en écoutant le troisième projet solo de Caballero, moitié du duo Caballero & JeanJass. Après une introduction énergique et énervée, l’album se révèle être une petite pause de douceur introspective. Pour autant, ne perd rien des bonnes punchlines et du flow aiguisé qu’on connaît au rappeur.

 

Walt Disco – The Warping [Lucky Number Music]

Par Apolline Bazin

Les sentiments de distorsion liés à la célébrité et l’éloignement sont au cÅ“ur des titres « Pearl Â» et « Gnomes Â». Le disque s’ouvre sur « Seed Â», une intro instrumentale qui indique bien que des mutations sont en germe : pour cette nouvelle étape, les kids de Glasgow étendent leur territoire sonore avec une belle amplitude instrumentale faite de cordes.

La chronique complète est à retrouver dans le Tsugi 171

 

SALOME – HACKER [Herrensauna]

L’EP s’ouvre par le titre éponyme, vibrant hymne breakbeat à souhait où une voix robotique répète « you hacked my mind« . Désormais piratés, les sentiments de SALOME ne sont plus sous son contrôle : place à la romance défaillante. Après avoir touché le septième ciel, la redescente fait mal. Dans son troisième et dernier track, SALOME s’adonne à l’introspection, sans jamais mettre de côté les basses grasses de sa production.

L’EP se finit avec deux remix par Manni Dee et Umwelt.

 

Le Prince Harry – A Long Way Down [Teenage Menopause]

Par Maxime Delcourt

A Long Way Down ne déroge pas à la règle : toujours aussi agités, les Liégeois y déploient toutefois un son plus abouti, plus équilibré, un peu comme s’ils avaient appris à aérer leur propos, à s’autoriser le relief, la nuance. Hors de question pour autant d’oublier ses racines punks : de « Sea Of Trees Â» à « Blow Â», Le Prince Harry continue ici d’offrir une alternative à toute idée d’accalmie, d’apaisement, en des synth-songs chaotiques, qui suintent la violence, le désespoir, les décors industriels et les blagues nées d’une bonne biture.

La chronique complète est à retrouver dans le Tsugi 171

 

iTo – Mourir jamais

Par Léa Crétal

Le chanteur-rappeur iTo (basé à Marseille) revient avec un troisième EP qui mériterait de le rapprocher de la cour des grands. Attaché aux sonorités latines, iTo pioche dans la salsa, la bossa nova ou encore le flamenco pour habiller son rap de rythmiques solaires. Comme un rappel à son premier EP Amour Chiennes, Mourir jamais s’ouvre avec « Dos au mur Â» sur lequel résonnent des claquements de main propres au flamenco (palmas flamencas). Au fil du projet, le rappeur explore également la musique électronique sur « Les histoires d’amour finissent Â», dont la prod’ rappelle parfois The Blaze. C’est certain : on ne manquera pas de lui prêter une oreille attentive à l’avenir.

 

CASILIAN – PILE OU FACE

Les deux frères franco-norvégiens Lukas et Mikael mélangent folk et électronique – les plus téméraires se lancent à l’appellation folktronica. Sur un EP touchant CASILIAN réunit le monde organique et mécanique. Entre sonorités entraînantes mais aussi plongée dans leurs échos profonds, l’œuvre musicale est au thème de l’intimité où les artistes n’hésitent pas à se révéler.

 

FEET – Make it Up [Submarine Cat Records]

Par Léa Formentel

Ces douze titres embrassent un aspect plus travaillé dans l’écriture, que l’on retrouve dans les morceaux « Sit Down Â», « The Real Thing Â» ou encore « Why Would I Lie ? Â», mais qui peut vite tomber dans la redondance. Quand George Haverson – leader du groupe – déclare dans un communiqué qu' Â»aucune idée n’a été jetée dans cet album« , on comprend que certaines auraient mérité plus de réflexion ou peut-être moins de facilité.

La chronique complète est à retrouver dans le Tsugi 171

Olympe4000 & DJ Physical – Hack Me I’m Famous [Adrenaline Quality]

Olympe4000, qu’on adore en solo, s’est allié à DJ Physical pour un EP qui sort sur le label de la DJ-productrice Adrenaline Quality. Hack Me I’m Famous s’ouvre avec un sample de la citation bien connue de Lady Gaga : « No sleep! Bus, club, another club, another club, plane, next place ». Tout de suite, on sait où on met les pieds. S’en suit des boucles de trance, la techno breakée que maîtrise DJ Physical à la perfection et surtout, beaucoup d’hybridation. De quoi nous ramener dans les grandes heures de la trance allemande des années 90, le tout saupoudré de la pâte des jeunes producteur-ices.

Retrouvez l’interview commune d’Olympe 4000 et DJ Physical sur tsugi.fr

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