Festival au cœur du festival, le Pitchfork Avant-Garde propose chaque année un parcours urbain de trois jours au cœur du quartier de la Bastille pour découvrir les artistes qui composeront la musique de demain. Pour vous aider à vous y retrouver dans cette programmation foisonnante, on vous a sélectionné la crème de la future scène électronique.
Si le Pitchfork Music Festival met déjà l’accent sur la « recherche du son d’après », le Pitchfork Avant-Garde, propose à une cinquantaine d’artistes, qui ne se sont — pour la plupart — jamais produit en France, de faire découvrir leur musique. Le tout prend la forme d’un parcours urbain de six salles au cœur du quartier de la Bastille : Badaboum, Café de la danse, La mécanique ondulatoire, Pop Up!, Supersonic et Supersonic Records.
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Si nos oreilles avides de musiques électroniques son déjà ravies de la programmation d’A.G Cook, d’underscores, de CHLOÉ ou encore de Destiino et Marie Davidson, c’est bien au Pitchfork Avant-Garde que l’on espère découvrir les pépites électroniques de demain.
De la pop électronique, en veux-tu, en voilà
Parmi ces talents que l’on espère vite voir éclore, Annie-Dog, artiste tout droit venue de Dublin. Elle devrait séduire le public du Pitchfork avec ses productions audacieuses, fortement influencées par Grimes et PinkPantheress. Elle se produira le jeudi 6 novembre à La Machine Ondulatoire.
Le même soir — mais cette fois-ci au Badaboum — se produira Babymorocco. Le chanteur et producteur anglais d’origine marocaine propulsera le public dans une rave fiévreuse entre trash-pop des années 2010, hardcore et proto-EDM. Celui qui cite aussi bien Justice que Basshunter ou Lindsey Lohan parmi ses inspirations a sorti un premier album, AMOUR, qui ne présage que du bon pour la suite.
Et si vous aimez A.G Cook, SOPHIE, Charli XCX et toute la clique, on a trouvé de quoi vous faire danser toute la nuit. On vous laisse le choix entre Sophia Stel et Mechatok. L’une est productrice et autrice-compositrice à la pop portée par des synthés vaporeux et une écriture viscérale. L’autre est DJ et producteur d’une pop électronique euphorique puis collaborateur régulier de Ecco2K, Yung Lean ou encore Bladee — qui a lui-même travaillé avec Oklou et Charli XCX.
La créatrice du dariacore en personne
Si vous êtes amateur ou amatrice d’hyperpop, vous connaissez sans doute certains de ses nombreux sous-genres, comme le digicore ou le glitchcore. Mais avez-vous déjà entendu parler du dariacore ? Ce micro-genre a été inventé par Jane Remover, légende d’Internet et artiste adepte d’expérimentations sonores audacieuses. Si la curiosité vous pique : le dariacore mêle samples pop accélérés et décalés ainsi que breakbeats frénétiques et influences jersey club. Allez découvrir !
Rap et rock électronique
Adeptes du mélange des genres, vous trouverez également votre bonheur avec RIP Magic, formation londonienne mêlant électronique expérimentale des années 1990, indie-rock des années 2010 et cold wave européenne. Leur son radical a notamment tapé dans l’œil de Tyler, The Creator et The Guardian. Rien que ça.
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Et si vous êtes plutôt amateurs de rap, foncez découvrir 454 ! Cet artiste américain allie subtilement rap, trap, jungle, R&B et Miami Bass, jusqu’à attirer l’attention de Franck Ocean en personne. Il se produira le 8 novembre au Badaboum.
Pour voir le reste de la programmation, rendez-vous ici. Et restez connectés ! Un concours pour gagner des places arrive très bientôt sur nos réseaux sociaux.
