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20 décembre 2024

Tech de liste 2024, la hotte d’or de Tsugi : tout sauf la musique

par Benoît Carretier

Toujours en retard sur vos cadeaux ? Vous ne savez pas quoi vous faire offrir. Pas de panique, la sélection « hotte d’or » de Tsugi est là pour vous aider dans la dernière ligne droite. Troisième épisode : tout, sauf la musique.

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Plaud Note

IA partout, logique nulle part. En cette année 2024 dominée ad nauseam par l’intelligence artificielle dans l’industrie de la tech – mais pas seulement, puisque l’on peut désormais être assisté de l’IA chez son opticien, créer des images à la véracité douteuse ou se faire la guerre par IA interposée –, on ne sait vraiment plus à quoi sert l’IA, ni même comment définir cet ectoplasme numérique. À rédiger ses devoirs à sa place ? À créer le futur Skynet ? Pas seulement, si l’IA possède une utilité immédiatement perceptible, c’est bien grâce au modèle Whisper d’OpenAi (maison-mère du célèbre ChatGPT), qui « comprend » une centaine de langues et, intégré à des logiciels, permet de retranscrire automatiquement (et mot pour mot) n’importe quel fichier audio à une vitesse record. Le bonheur pour tous ceux qui n’ont pas envie de recopier à la main des heures de cours, d’interviews, de colloques, de débats ou de réunions interminables.

Aujourd’hui, il est disponible en version physique grâce au Plaud Note, un dictaphone du futur dopé à ChatGPT. De format carte de crédit, le Plaud Note, vendu 170 euros, peut enregistrer d’une simple pression sur un bouton dédié jusqu’à 30 heures de conversation, les sauvegarder sur le cloud de Plaud, puis les retranscrire (dans 112 langues, gratuitement dans la limite de 300 minutes par mois) grâce aux modèles GPT 4 o ou Claude 3.5, in extenso au format texte (doc, txt, PDF ou srt, horodatés ou non) et générer des résumés selon divers modèles proposés.

Il est même possible de retravailler la piste son pour y supprimer les silences. Capturer d’un seul clic, stocker en ligne, éditer l’audio et le convertir en texte en un instant : voilà de l’IA pratique.

 

Sur tsugi.fr : Tech de liste 2024, la hotte d’or de Tsugi : les enceintes

 

Netgear Orbi 770

2024 aura décidément été l’année des grandes évolutions dont raffolent les geeks (les moldus, eux, attendront quelques années avant de succomber). Alors que la fibre optique couvre la quasi-totalité du pays et que les opérateurs promettent des débits en sortie de box allant jusqu’à 8 Gb (bientôt 10), ces mêmes box restent sur des wi-fi en deçà de ces nouvelles possibilités. Pour profiter pleinement de ses débits faramineux, il faut se tourner vers le wi-fi 7, le dernier en date et le seul qui permet d’atteindre sans fil des débits largement supérieurs à 1 Gb. L’intérêt du wi-fi 7, ? Deux fois et demie plus rapide que le wi-fi 6, lui-même quatre fois plus rapide que le wi-fi 5, et des débits compatibles avec les nouvelles générations de smartphones.

De plus, le réseau est stable et sans failles, ce qui est primordial dans un environnement numérique où l’on accumule des objets connectés de toutes sortes, enfin, il présente une faible latence… Mais qui dit nouvelle technologie (ou amélioration) dit souvent un budget qui dépasse toutes les attentes. Apparue début 2024, la norme wi-fi 7 est encore trop jeune pour être totalement démocratisée, et elle est peu présente dans les offres des opérateurs. Quant aux systèmes destinés à remplacer le wi-fi des box, ils flirtaient jusqu’à présent trop souvent avec la barre des 1000 (voire plus) euros pour deux bornes. Cette fin d’année a vu apparaître des packs heureusement moins coûteux, en particulier chez Netgear, spécialiste réputé du matériel réseau. Celui-ci s’est donné pour mission de rendre plus abordables le wi-fi 7 avec le système Orbi 770. Par « abordable », comprendre 700 euros pour un pack de deux bornes (11 Gb de débit par borne), capables de couvrir 500 m2.

Il est vrai que c’est un investissement, mais pour des appartements atypiques, des maisons, des sous-sols, des triplex (osons rêver), en bref, pour toutes sortes de configurations, ce système à trois bandes (les traditionnelles 2,4 GHz et 5 GHz, ainsi que la plus récente 6 GHz) offre une fiabilité irréprochable. C’est fluide, très rapide (on mesure des débits à plus de 3 Gb sur des smartphones wi-fi 7) et hyperstable. Et si on rajoute la présence d’une couche de cybersécurité protégeant son réseau des attaques extérieures (et elles sont nombreuses), nous voilà parés pour plusieurs années de geekage en toute tranquillité.

 

Google Pixel 9 Pro XL

Un smartphone dans les pages de Tsugi comme idée cadeau premium ? Et pourquoi pas ? Sans les smartphones, le nombre de minutes écoutées par l’auditeur moyen mensuellement chuterait drastiquement. Premier moyen d’écoute de la musique chez les jeunes (mais pas seulement), le smartphone est aussi un objet de tous les désirs. À l’ombre des géants Samsung et Apple, les autres constructeurs se battent pour faire entendre leur différence. Parmi eux, un géant de la tech, si ce n’est LE géant, Google, longtemps resté un nain sur le marché des téléphones mobiles.

Si personne n’aurait parié un kopeck sur lui quand il a lancé sa gamme Pixel en 2015, une décennie plus tard, la firme de Mountain View a réussi à s’imposer chez les amateurs de sobriété et de photographie. Sobriété, car comme créateur d’Android, présent sur tous les smartphones du monde – sauf Huawei et Apple –, Google s’est réservé pour ses Pixel la version la plus sobre de son système d’exploitation. Adieu les surcouches graphiques un peu tape-à-l’œil ou ringardes. L’Android du Pixel évite toutes les fioritures inutiles. Malin, Google fait bénéficier les Pixel de fonctions nouvelles qui ne se retrouveront que plus tard – voire jamais – chez ses concurrents/clients. Marchant dans les pas d’Apple, Google illustre ici tous les bienfaits du fait maison, puisqu’il conçoit à la fois le téléphone, son système… et les puces qui font tourner l’ensemble. La synergie à son meilleur niveau.

Photographie, car le Pixel, depuis quelques années, est l’un des photophones les plus appréciés (et on sait que le module photographique est l’une des premières qualités recherchées par les acheteurs de smartphones). Que ce soit pour des photos prises la nuit, dans un paysage, à l’horizontale, en format portrait, ou même lorsqu’il s’agit de prendre des selfies de groupe, d’effacer des personnes ou des objets, ou encore d’ajouter des éléments après coup, les appareils photo Pixel sont habituellement impeccables. C’est encore le cas du Pixel 9, qui est décliné en quatre versions cette année (standard, Pro, Pro XL et Pro Fold). On s’arrêtera plus particulièrement sur le modèle Pro XL, grand format doté d’un bel écran de 6,8 pouces, mais qui, pour une fois, commet une petite faute de goût : son prix. Comme ceux de l’ensemble de la gamme Pixel, il a connu une hausse qu’on ne peut que regretter. Ce smartphone, auparavant réputé pour son excellent rapport qualité-prix, a récemment augmenté son prix à 1199 € (899 € pour le Pixel 9, 1099 € pour le Pro et 1899 €). Une inflation des prix généralisée dans la tech, que l’on peut ici adoucir grâce à la reprise d’anciens smartphones et aux périodes de soldes chez les opérateurs ou Google même. En dehors de ce « petit » inconvénient, le Pixel 9 Pro XL est l’Android grand format rêvé : design impeccable, photo irréprochable, ergonomie au top, écran très lumineux et, bien sûr, la puissante IA maison, Gemini, qui n’en finit pas de s’améliorer.

Compact malgré sa grande taille et son poids (221 g), le modèle aux qualités de finition exemplaires (vu le prix, c’est normal) inaugure un nouveau design, plus anguleux : place aux arêtes plates là où on était habitués à de la rondeur. Toute considération esthétique mise à part, on apprécie le choix entre la reconnaissance faciale sécurisée et le capteur d’empreintes sous l’écran pour déverrouiller l’écran. On apprécie également le module photo, associé à un traitement logiciel toujours aussi abouti. Avec le module principal de 50 MP, l’ultra grand angle de 48 MP, le téléobjectif de 48 MP ou le capteur frontal de 42 MP, le Pixel 9 Pro fait le job, et très bien même. Et pour ceux que la vidéo chatouille, ce Pixel peut filmer en 8K à 30 i/s (4K à 60 i/s avec le module frontal). Attention quand même à ne pas drainer la batterie, à l’autonomie annoncée de 24 heures.

Et si vous aimez l’idée et que vous recherchez un design plus original, il existe le même en version pliant, à l’écran intérieur – double – de 8 pouces de diagonale. Un format franchement bluffant. Nouveauté 2024, tous les Pixel bénéficient d’une garantie de mise à jour d’Android de sept ans. Google fait là un grand pas en avant appréciable dans la durabilité de ses terminaux mobiles.

 

Sur tsugi.fr : Tech de liste 2024, la hotte d’or de Tsugi : les casques

 

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