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Itzik Mor
21 mai 2020

Tsugi Podcast 590 : Red Axes

par Arthus Vaillant

Cette année, le duo de producteur Red Axes souffle ses dix bougies. Dix ans de carrière durant lesquels le groupe israélien a laissé parler leur créativité en ne se posant aucune limite. Depuis 2014, le duo a trouvé son rythme de croisière, un album tous les trois ans, entre lequel Dori Sadovnik et Niv Arzi s’essayent à différentes explorations dont les voyages expérimentaux. Influencé par la scène des années 90, du post-punk et par la new wave, le groupe est un mélange d’influences de tout horizons. Le résultat de leur dur labeur : un troisième album qui porte sobrement le nom du duo : Red Axes sur le label Dark Entries. Pour l’occasion, le groupe a réalisé un podcast d’une heure sur lequel Red Axes adopte un style « plus lent et nostalgique ».

Que représente ce nouvel album dans votre carrière ?

Il s’agit de notre troisième album et chaque album que nous avons fait a reflété notre évolution à un certain moment. Nous avons joué dans de nombreux clubs et festivals depuis le dernier album en 2017, et cet album représente l’énergie et l’atmosphère que nous nous procurions sur scène ces dernières années.

Sur ce nouveau projet, vous avez composé un titre avec le musicien israélien Adi Bronicki. Que pensez-vous de l’état actuel de la scène israélienne et comment a-t-il évolué depuis vos débuts ?

Adi fait partie de l’incroyable groupe punk Deaf Chonki. Nous collaborons avec elle de temps en temps. À propos de la scène DJ à Tel Aviv, c’est selon nous une scène très authentique, qui a beaucoup évolué au cours des dix dernières années.

De quelle manière cette ville et le pays ont influencé votre musique ?

La vie nocturne à Tel Aviv est puissante, ici ils aiment la musique et faire la fête. Le pays a une histoire remplie avec des groupes fantastiques des années 80, au début de la psy-trance et des acid-raves du début des années 90, de la house et des technoparties dans les années 2000. Donc, si vous prenez tout cela et que vous le mélangez avec la multiculturalité des gens qui vivent ici, vous obtenez un beau mélange d’influence.

Comment devrions-nous écouter cet album, qui a beaucoup de vibes dancefloor, en cette période ?

Oui, il y a des vibes énergétiques dans cet album, mais les chansons sont définies de telle manière qu’elles peuvent s’adapter à une écouter chez soi. Après bien sûr, il faut être dans les bonnes conditions pour l’écouter.

Qu’est-ce que vous avez mis dans ce podcast ?

C’est une piste un peu plus lente et nostalgique que sur l’album. Nous pensions au temps où nous étions sur la plage de Goa lors de notre troisième voyage expérimental. Il y avait quelque chose de très cosmique là-bas. Nous voulions mélanger des rythmes et des sons inspirants qui nous donnent de l’espoir, mais qui apportent toujours un effet sur le corps. C’est aussi un hommage à deux de nos héros de tous les temps qui sont décédés récemment, vous le découvrirez dans le mix. P.S : Vous pouvez aussi danser durant la quarantaine

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