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10 février 2014

En direct de Phoenix au Palais des Sports

par rédaction Tsugi

Il y a des concerts qui marquent, dont on se souviendra très très longtemps. C’était le cas samedi soir au Palais des Sports avec Phoenix. Salle comble de chez comble, c’est un peu comme si vous vous trouvez dans un parking immense et blindé : il ne faut pas rechigner à sauter sur la première place, et la garder coûte que coûte, quitte à montrer les dents s’il le faut. D’autant plus que les Versaillais dévoilent un line-up à faire fondre la calotte glaciaire, démarrant le concert sur « Entertainment » et le refermant sur ce même titre. La boucle est bouclée, mais entre-temps il s’est passé plein de choses.

Le line-up donc, premier point fort du concert. Il faut dire que Phoenix n’en est plus à ses premiers essais. Le groupe sait parfaitement comment faire bouger les masses. La quasi intégralité de  Bankrupt !  y est passée – notamment avec un « SOS In Bel-Air » endiablé – mais pas que ; Thomas Mars et les siens ont fait chanter le public (au sens propre du terme) sur « Lisztomania », lever la salle entière – places assises et gradins compris – sur « If I Ever Feel Better », et nous ont fait rêver sur une version live et solaire de « Love Like A Sunset ». On ne pourrait pas tout citer, mais on a pris notre pied sur quelques « Consolation Prizes », « Fences », ou « Trying To Be Cool ».

Et comme les gars de Phoenix ont plein de copains, on était plus que ravi de les voir se joindre à leur « petite sauterie » comme dirait l’autre. Premier invité de marque, Nicolas Gaudin, moitié de Air, qui a donné le la à un très beau « Playground Love » chanté par Thomas Mars et réarrangé par les guitares du groupe. Deuxième invité : Sébastien Tellier sort du public, presque incognito, avec un chapeau sur la tête et un poncho type cow-boy. Incognito ? Presque, car à peine est-il sur scène que quelques admiratrices s’égosillent : « Sébastien ! ». Rires dans la salle. Feu le gourou bleu a interprété sa « Ritournelle » pendant que Thomas Mars était allongé sur la scène, rêveur. Et puis ce fut l’apothéose sur le mash-up « L’amour Et La Violence/Funky Squaredance ».

A la fin Thomas Mars est venu remercier tout le public, se frayant un chemin à travers lui, montant jusque dans les gradins, le câble de son micro tendu au-dessus de la foule. Micro qu’il a éclaté sur scène, et offert à un petit chanceux de la fosse. Bref, on en redemande.

Meilleur moment : la version retravaillée pour le live de « Love Like A Sunset », un petit bijou.

Pire moment : l’attente à la buvette, quand on doit aider le barman à servir nos propres bières.

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