Cannes Séries vient de sortir la sélection officielle des séries en compétition cette année au prestigieux festival. Dans le lot, on retrouve DJ Mehdi : Made In France, une série documentaire diffusée par Arte. Peu de doute, c’est déjà notre choix préféré. On s’en parle un peu plus.

Difficile de résumer la carrière de celui sans qui la French touch et le rap n’auraient pas la même couleur aujourd’hui, en seulement six épisodes de quarante minutes. Pourtant, mardi 9 avril, lors du festival Cannes Séries, sera présentée la série documentaire diffusée sur Arte, retraçant la vie du défunt DJ-producteur, DJ Mehdi. À travers des images d’archives, ainsi que des témoignages, le réalisateur, Thibaut de Longeville, nous offre un aperçu de la vie d’un des hommes qui a considérablement changé le monde du rap et des musiques électroniques.

Mehdi Faveris-Essadi est encore jeune quand il rejoint le collectif Mafia K’1 Fry composé, entre autres, de Rohff et Kerry James, pour qui il produit la quasi-totalité des compositions. Lors de ces années, le producteur en herbe affirme un style bien breakbeat comme on l’aime, devenant sa marque de fabrique. En 2006, DJ Mehdi sort Lucky Boy sous le label Ed Banger Records qui deviendra son opus magnus en mélangeant des sonorités hip-hop à un style électro.

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DJ Mehdi : Made In France met en lumière quelqu’un dont l’influence et l’impacte sur l’industrie musicale est sans précédent, pourtant toujours inconnu du grand public. Aux côtés de ses amis Busy P, Cassius et compagnie, l’artiste s’est imposé comme ambassadeur de la French touch à l’international. Kerry James, Booba, Akhenaton ou autres avec qui il a travaillé ne pourront démentir l’impact qu’a eu le jeune producteur dans pas un, mais bien deux des genres musicaux les plus importants de notre temps.

Alors, plus qu’un documentaire d’une vie, DJ Mehdi : Made In France est un hommage à une époque. Bon, la série n’est pas attendue avant la rentrée 2024, donc on a le temps de s’impatienter. Mais comptez sur nous pour vous le rappeler, en attendant on espère un petit prix à Cannes !