‘La piraterie n’est jamais finie’, ça compte aussi pour le club : Booba, le rappeur de 47 ans, a profité de son passage au festival Golden Coast pour annoncer un nouveau projet dans sa tentaculaire carrière : il a créé son label de house et de musiques électroniques dans leur globalité. 

De génie de la plume, poisson-pilote du rap français… jusqu’au tonton gênant qui essaie régulièrement d’embrouiller des artistes pré-pubères, ou de gagner son badge ‘lanceur d’alertes’ en attrapant le col de Magali Berdah ou Norman Thavaud (à raison). Bref Booba et sa carrière, c’est aussi gigantesque que désordonné. Et le rappeur du 92 n’a apparemment pas fini de nous surprendre.

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Car voilà une nouvelle annonce de poids pour le Duc de Boulogne, qui donnait ce week-end une interview au Parisien à l’occasion de son live au festival Golden Coast (Dijon) : il a lancé son label de house, et de musiques électroniques de manière générale. Durant l’entretien, il parle d’abord de son titre « Dolce Camara« , qui atteint les radios et les ondes mondiales, notamment via son remix :

« Ça me fait plaisir d’avoir encore un tube à ce stade de ma carrière, plus près de la fin que du début. Un morceau de pur rap, sans Auto-Tune (logiciel de correction de hauteur de note), avec un règlement de compte, où j’attaque la femme de Gims, qui a insulté ma fille, en duo avec SDM, qui devient un succès planétaire… Je le dis car même Diplo a joué mon remix, j’avais les larmes aux yeux. Si ça se trouve, ça va être mon plus gros hit. À 47 ans ! »

Puis Ellie Yaffa alias Booba enchaîne pour parler de ses futurs projets :

« J’ai plein de projets. J’ai monté un label house, on fabrique une team de X-Men avec des Français et des Américains. Je n’aime pas que le rap, j’aime toutes les musiques, particulièrement la house et l’électro. » OK, allons à la pêche aux infos. Ce nouveau label s’intitule SubLife, et devrait dédié à signer des artistes français et américains. Le label rejoindra ses autres maisons de disques (92i, 92i Africa, 7 Corp et la Piraterie Music)

Pour celles et ceux que ça intéresse, on conseille de rester à l’affut. S’il arrive à propulser autant d’artistes électroniques que de rappeurs rappeuses-rappeuses (entre autres Damso, Shay, SDM, Green Montana), ça promet. « La piraterie n’est jamais finie » : on était pourtant prévenus.