
Du 28 au 6 décembre, le meilleur des artistes internationaux sera réuni à Paris, pour le festival Nyokobop. On vous détaille la programmation.
Nyokobop revient pour sa septième édition. Chaque année, le festival invite le meilleur de la musique internationale à se produire dans différentes salles de la capitale. Que vous veniez pour découvrir, ou ENFIN voir cet-te artiste que vous adorez mais qui ne passe jamais près de chez vous, on vous présente la programmation.
Perreo Pa’l Mundo
Le 28 novembre, le collectif JetLag va atterrir au Cabaret Sauvage pour une soirée 100% latino. Au programme, tout ce qu’on aime pour danser façon caliente : reggaeton, dembow, neo perreo mixés par les meilleurs DJ du collectif – Petrouchka, La Manita, Akajú, La Danie, Pedrolito et Bel’Oka.
Rien que ça, ça pourrait suffir pour une soirée mémorable. Mais le collectif ramène en plus une star de la musique argentine : Doble P. Ce MC venu du pays de Messi et Martinez mêle reggaeton et cumbia dans un style de son invention : le RK Punky. Ça s’annonce très chaud.
BombayMami + LaBlackie
BombayMami, c’est l’alliance harmonieuse entre R’n’B et musique classique indienne. Sa voix, rappelant celle de Kali Uchis, s’insère entre synthés rêveurs, tablas et sitars. Et elle n’est pas seulement musicienne, mais aussi directrice artistique : elle raconte des histoires à travers le son, la mode et les images.
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LaBlackie est quant à elle une des artistes les plus intéressantes de la nouvelle scène rap espagnole. Elle apporte l’énergie américaine des Cardi B, Nicky Minaj et consorts en mélangeant drill et dancehall, façon ibérique.
Bambii + Dinamarca et Meth Math + Vivi K
Le 3 décembre, soirée à ne pas manquer à la Bellevilloise : Bambii va venir y installer son ‘Infinity Club’. Celle qui mêle dancehall futuriste, jungle sauvage et UK garage moite, saura brouiller les frontières : en célébrant la danse et le rapprochement des corps. Dinamarca et Meth Math prendront ensuite le relais. Les deux Mexicains combinent hyperpop et néo-perreo, pour une percée à travers l’Amérique Latine version science-fiction.
L’espagnole Vivi K saura apporter une touche de douceur à cette soirée, elle qui se sert de sa voix douce comme d’un phare dans un océan lo-fi. L’artiste madrilène s’inspire aussi bien du jazz, du hip-hop que du flamenco pour nous envoûter à travers des rythmes hypnotiques.
Coco Em + Hassan Aboul Alam + Sunk + Caos.808
Direction La Station – Gare des Mines, pour une soirée club bouillante le 5 décembre, en commençant par Coco Em. La Kényanne mélange afro-house, kuduro, hip-hop, rythmes traditionnels africains et sons contemporains, pour des sets presque entièrement percussifs. Venu d’Égypte, Hassan Abou Alam va poursuivre cette esthétique tambourinante, avec une bass music breakée, nourrie de sonorités traditionnelles égyptiennes. Sunk, productrice et DJ chinoise, naviguera ensuite sur des eaux techno et progressive house.
Et puisqu’il faut toujours un peu de punk pour qu’une fête soit réussie, le duo franco-péruvien Caos.808 viendra retourner la soirée avec un mélange punk, reggaeton, techno et cumbia.
Ammar 808 + Ale Hop et Titi Bakorta
Dernière soirée prévue pour le festival, le 6 décembre ! Mêlant rythmes traditionnels tunisiens et innovations électroniques, Ammar 808 tissera une musique à l’avant-garde du dancefloor. Dans ce même registre, entre musique organique et envolées électroniques, le guitariste Titi Bakorta combinera les guitares hypnotiques du soukouss congolais; à l’électronique bruitiste et fragmentée de la Péruvienne Ale Hop.
Ça vous branche ? Nous aussi. Les places c’est par ici !