Festival NYOKOBOP : Une 6e édition très attendue
NYOKOBOP revient pour une sixième édition, avec au programme six soirées dans six lieux de Paris du 20 au 30 novembre ! Mais ce ne sont pas six, mais bien quatorze artistes venus du monde entier qui seront les ambassadeurs de styles musicaux encore trop peu représentés chez nous. On vous dévoile nos immanquables de la prog’ dans un petit guide !
Des amis vous rendent visite à Paris, vous souhaitez leur montrer les meilleurs clubs et salles de concert tout en découvrant des artistes des quatre coins du monde ? Ne cherchez plus, foncez à NYOKOBOP. Du 20 au 30 novembre, le festival s’étend dans six spots de la capitale et se donne pour mission de mettre en lumière des artistes et des courants musicaux peu relayés en Occident.
Après un passage remarqué à Coachella et Primavera Festival, la Mexicaine Girl Ultra a prouvé son habileté à manier R&B, sonorités indie-rock et électroniques. Elle viendra présenter son dernier EP, blush au Badaboum avant de partir pour Rennes, à l’occasion des Rencontres Trans Musicales. Direction le Nord-est parisien pour la Station-Gare des Mines et son line-up qui s’annonce dansant.
On y retrouve notamment De Schuurman, DJ-producteur néerlandais qui remet au goût du jour le bubbling, ce genre musical né par erreur alors qu’un DJ avait accidentellement joué un vinyle de dancehall en 45 tours au lieu de 33. Résultat, le bubbling s’apparente à du dancehall accéléré ultra énergique. Il sera également de passage à Marseille lors de la soirée de clôture de la Biennale des Imaginaires Numériques.
Musiques traditionnelles colombiennes, sonorités expérimentales et électroniques : voilà le sacré mélange que propose le DJ-producteur Genosidra. En février dernier, le Colombien présentait son second album intitulé Haxan Tek. Non loin de la Station, le Hasard Ludique reçoit Tamada – ce qui signifie dans la culture géorgienne l’hôte du repas, celui qui va l’animer – chanteur-compositeur opérant admirablement bien le pont entre les musiques traditionnelles géorgiennes et la house. Et si une soirée ne rassasie pas vos amis, rendez-vous à la Machine du Moulin Rouge où les collectifs Perreo Pal’ Mundo et JETLAG GANG invitent la sensation portoricaine, Villano Antillano. Ce nom ne vous est sûrement pas inconnu, puisqu’elle a collaboré avec Peggy Gou pour le titre ‘All that‘.
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Du côté des quais, Petit Bain risque de tanguer au rythme de Moliy et de ses titres jonchés d’afrobeat, de pop et de highlife. À l’origine, le highlife était très populaire dans les soirées des élites locales – le style musical a été qualifié de ‘grande vie’ par les classes populaires qui regardaient ces soirées mondaines par les fenêtres, car elles n’avaient pas les moyens de rentrer dans ses clubs. Après l’indépendance du Ghana en 1957, le highlife, issu d’un mélange de calypso caribéen, de musique afro-cubaine et de jazz be-bop, s’est popularisé jusqu’à traverser les frontières.
Concluons ce périple à la Gaîté Lyrique pour découvrir Marina Satti, en mai dernier, elle sortait l’excellent EP P.O.P. Sa musique aux accents pop reflète ses origines crétoises et soudanaises, une osmose détonnante.
Retrouvez en dessous la programmation complète !
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Si vous souhaitez en savoir plus sur le Festival NYOKOBOP ou prendre vos places, c’est par là que ça se passe !