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© Matthieu Torres
7 février 2024

Astral Bakers, l’équilibre au service du son | INTERVIEW

par Corentin Fraisse

Après seulement quelques titres partagés, on est assez vite montés dans le vaisseau Astral Bakers. La musique du tout nouveau quatuor formé autour d’Ambroise, Theodora, Zoé et Nico a ce quelque chose de naturel, de maturité et d’élégance organique, à contre-courant d’une époque qui semble se tourner vers la pop. Leurs compos recherchent l’équilibre, les individualités s’effacent au service d’une seule cause : le ‘son Astral Bakers’. On fait les présentations.

Attention, comète. Depuis fin 2023 on commence à vous parler d’Astral Bakers, de leur rock acoustique qui s’approche du « soft grunge façon Nirvana à l’époque de leur MTV Unplugged » : ce sont eux qui le disent.

Alors qu’ils ont déjà, chacun de leur côté des trajectoires musicales solides, ayant collaboré avec des artistes comme Clara Luciani, November Ultra ou Pomme, les quatre d’Astral Bakers, Theodora de Lilez (qui a sorti l’album pop Too Much For One Heart en 2021), Ambroise Willaume (Sage, cofondateur du groupe Revolver), Zoé Hochberg et Nico Lockhart se réunissent pour former Astral Bakers. Leur projet ? Revenir à une musique de l’essentiel, sans gimmick ni effet inutile. Avec des titres tout en émotion, équilibre et délicatesse, qui s’apprécient paisiblement au coin du feu -comme celui qui crépite dans leur premier clip- et où jamais un instrument ne prend le dessus sur les autres.

Lorsqu’on les rejoint dans leur studio, joli cocon niché dans le XXe arrondissement, les Astral sont en train de répéter pour la création la création qu’ils présenteront quelques jours plus tard à la Maison de la Radio dans le cadre de l’Hyper Weekend Festival. Ils reviennent tout juste de Groningen (au Nord-Est des Pays-Bas) où ils ont joué au festival Eurosonic.

 

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La rencontre avec un public non-francophone, même si c’était aussi des pros, des bookers, etc. Comment ça s’est passé ?

Ambroise : Très bien, c’était vraiment cool ! Un baptême du feu, parce qu’on sortait tout juste de résidence. Donc c’était très frais, et on jouait dans une salle ultra intimidante, prestigieuse : le théâtre national. Donc c’était tout de suite…

Zoé : Euh : Théâtre de la ville. On ne savait pas vraiment ce que ça veut dire mais… j’ai fait un Google traduction pour être sûre, et c’est bien le théâtre de la ville (rires) Ça ressemble à un Trianon, c’était trop beau, inversé. On jouait côté public et le public était sur scène. Et derrière nous il y avait plein d’étages et de balcons.

 

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Sage : Et le public très cool ! On a senti les gens rentrer petit à petit dans le truc et à la fin, c’était vraiment bien.

Zoé : Moi j’ai vu personne partir, en tout cas !

Theodora : Souvent dans ces festivals, les spectateurs butinent. Oui, il y a quarante concerts par soir donc si t’as envie de voir plein de groupes, tu peux. Donc ils viennent un peu, ils s’en vont à la moitié… Et là c’est vrai qu’il n’y a pas eu beaucoup de sorties, donc on était trop contents ! Il y avait un mec en kilt au premier rang, apparemment il a trop trop trop kiffé. Donc déjà on a peut-être un truc avec les hollandais en kilt, c’est quand même pas mal.

Tsugi : C’est niche, très niche quand même.

Theodora : Très niche! Mais toute niche est bonne à prendre (rires)

 

Vous parliez de la préparation de la création Françoise Hardy. Comment ça s’est fait ? C’est l’organisation du festival qui est venue à vous ? Ou vous vous êtes proposés ?

Ambroise : Au départ, Didier Varrod est venu me voir pour mon rôle sous le nom ‘Sage’, pour faire la DA de cette création hommage à Françoise Hardy. Je lui ai dit tout de suite que j’étais en train de démarrer un nouveau projet avec le groupe.

On s’est dits qu’on allait devenir un backing band pour cette création. Jusque-là on a principalement joué notre musique, entre nous, à quatre. Alors que par le passé, on a tous accompagné d’autres artistes en studio et sur scène. On a tous déjà individuellement ces deux casquettes, de faire à la fois notre projet et celui des autres. Et donc là, on met en commun ces deux sciences.

hyper weekend festival

Dans votre album, on commence à identifier une ‘patte Astral Bakers’. Est-ce qu’on la décèle dans cette création ?

Ambroise : Oui je pense qu’on a notre son ‘Astral Bakers’, et qu’on arrive à le faire passer entre les mailles de ce projet-là, plus institutionnel et cadré, au service de la musique de quelqu’un d’autre.

On a essayé de s’approprier le répertoire de Françoise Hardy, de se demander comment on ferait si c’était nos chansons. Avec la grosse différence, c’est qu’il y a énormément d’invités : à la fois des Clara Luciani et Keren Ann, mais il y a aussi Hubert Lenoir, Philippe Katerine, Pi Ja Ma, Voyou, November Ultra… Plein de profils différents, de générations et de styles différents. On veut se réunir pour devenir une sorte de All Star Band, tous ensemble ! Que ce ne soit pas ‘juste’ un défilé d’invités : tout le monde fait partie d’un grand groupe, qui va donner un grand concert collégial.

Theodora : C’est pas mal de taf et on n’a pas encore tout sur le bout des doigts, mais ça ne saurait tarder ! On entame notre deuxième semaine de répétition. On met tout en place et bim! Dimanche on passe à la casserole.

[Après avoir assisté à cette soirée création-hommage à F. Hardy, dans le cadre de l’Hyper Weekend Festival, spoiler de la part de Tsugi :: c’était super]

 

Toutes se déroulent ici ?

Ambroise : À partir de demain, on est dans un studio aux Halles, dans lequel on va s’installer pour faire venir tout le monde et avoir un son plus proche de ce qui sera à l’auditorium. Parce que ici dans le studio est très cosy, boisé, comme une grande chambre. Mais l’auditorium c’est presque une philharmonie, une salle énorme qui résonne beaucoup. Donc il ne faut pas se tromper sur les arrangements. Parce que c’est un endroit qui est fait pour sonner tout seul en fait, sans ampli, sans sono. Donc c’est faire en sorte que ce cadre mette en valeur les arrangements et que la musique ne soit pas noyée.

 

Ça parait cohérent avec votre volonté d’équilibre du son, que tout le monde s’entende et soit au même niveau.

Zoé : C’était ce principe-là, de tous s’entendre, que rien ne prenne le dessus. On aime installer déjà des climats, sans forcément être dans la force… On a installé un mood aussi pour les morceaux entre nous, avant que les chanteuses ne viennent. Ce qui nous a mis à l’aise dans le fait de réinterpréter tous ces morceaux, qui sont assez éloignés de ce qu’on fait avec les Astral.

Ambroise : Oui carrément… Il y a un travail cohérent dans la recherche du son de groupe. Sur tout ce qu’on fait ensemble. On a réussi à trouver un dénominateur commun.

 

astral bakers

© Matthieu Torres

Du coup, je me sens obligé de revenir à la question de base. D’où est venue l’idée de monter Astral Bakers, et les premières envies de faire de la musique ensemble ?

Nico : Avec Theodora, on accompagnait Ambroise quand il tournait sous le nom de Sage. On l’accompagnait sur scène, le groupe était sympa à ce moment-là. On réarrangeait pas mal les morceaux ensemble, pour faire vivre le truc au mieux sur scène.

Et un jour Ambroise a eu envie de présenter le groupe, en disant « non mais c’est pas que Sage, le groupe est super, Sage and the … je-sais-pas-quoi ». Cette histoire d’Astral Bakers est un peu née de là.

C’est vraiment la toute genèse, on a commencé à travailler ensemble après cette tournée. Zoé nous a retrouvés et avec elle, ça a marché instantanément. Là où à trois, on se connaissait déjà un peu. C’était génial et on s’est dit « ça y est, le groupe est là ».

 

C’est peut-être aussi stimulant de retrouver une dynamique de groupe, notamment pour toi Ambroise ?

Ambroise : C’est ça ! J’ai l’impression d’être plus épanoui dans un travail de groupe que tout seul. Je crois que pour nous tous; ça a été un projet d’évidence par rapport à toutes les expériences qu’on a pu avoir, chacun en tant qu’artiste solo ou en travaillant pour d’autres. Là j’ai l’impression que chacun et chacune est à sa place, et est contents d’être à cette place-là.

Au début, ça partait plus de chansons que j’avais un peu écrites dans mon coin. Mais plus on avance, plus ça devient vraiment un groupe à toutes les facettes.

 

Comme Zoé tu disais tout à l’heure, même à l’écoute de l’album, il n’y a pas un instrument qui prend la place sur l’autre. On a l’impression que vous servez tous une cause commune, qui est le produit fini. C’était clair dès le début entre vous ? Vous vous l’êtes dit, ou bien ça s’est fait de manière naturelle en répétition ?

Zoé : C’est arrivé assez vite, d’avoir un son commun. On voulait tous s’entendre. Déjà une batterie de base, ça a tendance à prendre le dessus très vite… même des amplis de guitare… L’idée c’était qu’on puisse presque chanter et entendre la/les voix sans avoir besoin d’être sonorisés.

Ça a déjà installé un climat d’écouter les autres, de ne pas rentrer en force dans les choses, dans la surenchère. Ça a créé un équilibre entre nous. On a tout de suite commencé à pas mal s’écouter.

 

Quand vous composez, votre processus d’écriture est aussi lié à ça ? 

Nico : Oui, dans la structure des morceaux et dans l’écriture de la musique : il faut que ça marche à quatre, sans rajouter de couches après. Comme on enregistre tout live, le morceau doit vivre avec nos quatre instruments. Donc s’il manquait un truc ou qu’il fallait refaire un solo à la fin… C’est que l’arrangement ne marchait pas encore.

Donc on est dans une écoute aussi permanente là-dessus, à essayer de trouver des solutions pour que les morceaux marchent d’eux-mêmes, naturellement, en une prise.

ASTRAL BAKERS

© Matthieu Torres

Ambroise : Et sans rajouter d’artifice. On a cet objectif de réussir à rendre un morceau avec toutes ses subtilités, juste avec nos quatre instruments et quatre voix. On a ces outils-là et on essaie de ne pas en rajouter.

 

En quelque sorte vous préférez enlever, déconstruire ?

Oui ! Enlever des couches pour créer de la dynamique. C’est plutôt être dans l’économie d’infos, mais toujours au service d’un son et d’un caractère le plus personnel possible. J’ai l’impression que ce qui nous a aidé à aller encore plus loin dans cette démocratie égalitaire totale entre nous quatre, c’est aussi l’image : la première vidéo qu’on a faite ici, c’est une caméra qui tourne sur elle-même. On est tous les quatre en cercle autour de cette caméra. C’est un plan-séquence. Il n’y en a pas un qui va plus incarner ou prendre plus le lead en termes d’incarnation. Et ça aussi, je crois que ça a fini de nous convaincre.

Zoé : J’ai l’impression qu’on a voulu avoir, sur l’album et en live, un son assez plein et produit. Et en fait, quand tu ne veux pas utiliser d’autres outils ou d’autres couches en plus, ça nous a obligés à aller un peu…

Theo : S’emboiter.

Zoé : Ouais ! S’emboîter les uns avec les autres. C’est-à-dire que s’il y en a un qui passe devant, les autres doivent aller derrière et sur les côtés. C’est assez mouvant, on va aller remplir le son avec tout ce qu’on a comme possibilités. Donc ça peut aller dans tous les sens, soit se mettre en avant, soit en arrière. Comme si on essayait de se porter les uns les autres.

Theo : C’est un truc d’équilibre, qui change, mais il y a toujours un équilibre à trouver. Les proportions qui doivent marcher à nous quatre.

 

Ça se retrouve aussi dans les phases de composition ? Ambroise tu disais que dans l’album, il y a une part de morceaux que tu avais déjà dans ta besace et que vous avez retravaillés. Mais dans les compositions ‘100% Astral Bakers’, comment ça s’est passé ?

Ambroise : Par exemple, le morceau ‘Shelter’ est parti d’un riff de guitare de Nico. On a ‘jamé’ sur ce riff de guitare pendant assez longtemps jusqu’à trouver la tourne de base de cette partie-là. Et puis après on a construit la chanson en cherchant une mélodie qui colle avec cette construction spéciale. parce que c’est un riff qui est sur un nombre de mesures impair, en tout cas pas commun.

 

C’est-à-dire ?

Ambroise : Ce n’est pas un morceau qui tourne sur quatre mesures, mais qui est plutôt sur des mesures en 14 temps. Et donc, en fait, je n’ai jamais essayé de compter vraiment (« faut pas compter » glisse une des filles) mais il y a quelque chose qui n’est pas commun.

Et en même temps, j’adore qu’on ait l’impression que c’est très naturel et simple ; alors qu’en fait, quand tu l’analyses, tu vois qu’on retombe sur nos pieds de manière inattendue. Pareil, la partie de fin est née d’une erreur : on est tombés sur le mauvais accord et puis on a joué deux trucs en même temps qui sonnaient hyper bien, on s’est dit « Ah, mais ça pourrait ouvrir sur une autre partie ». Je trouve que c’est notre titre qui témoigne le mieux de cette évolution dans notre procédé d’écriture. C’est un de ceux dont on est le plus fiers.

Theo : Une des raisons pour laquelle Astral Bakers s’est formé, c’est parce qu’on aime les erreurs heureuses.

Tsugi : La culture de l’accident.

Theo : Exactement. Je pense que c’est en nous. Ça m’arrive de faire des pains mais parfois, ça tombe bien.

Zoé : C’est comme ça qu’est née la tarte Tatin et un tas de trucs. Mais c’est vrai ! Je veux dire, il y a des erreurs qui mènent à des coups de maître, des coups de génie, des choses heureuses, d’autres moins… Quand on mène une existence, on ne peut pas ne pas faire d’erreurs. Alors autant essayer de les embrasser au maximum.

Pareil, en live ou sur l’album, il n’y a pas de séquence derrière nous. Il n’y a rien qui pourrait cacher nos potentielles erreurs. On essaye d’être le plus nous-mêmes aussi sur scène, c’est ce qui est chouette.

ASTRAL BAKERS

© Matthieu Torres

 

Cet album a été enregistré live. Quelle différence ça fait de le jouer entièrement live, ensemble dans la même pièce plutôt que d’enregistrer piste par piste ? 

Ambroise : Quand on enregistre tous ensemble, chaque micro capte à la fois l’instrument devant lequel il est placé, mais aussi un peu des instruments qui sont ailleurs dans la pièce. Ça lie les instruments entre eux. Donc on est aussi obligés que chaque prise soit la bonne pour tout le monde : on ne peut pas faire une prise puis remplacer la deuxième guitare ou changer la batterie, par exemple.

La différence avec les grands studios plus traditionnels, c’est que tout l’intérêt d’y aller c’est justement d’isoler les instruments les uns des autres. Nous, je pense qu’on est dans une recherche inverse : arriver à trouver un son d’ensemble. On est presque obligés d’avoir le bon son au moment où on le joue.

Nico : Un autre paramètre c’est qu’en enregistrant comme ça, on n’est pas obligés de jouer avec un clic (un métronome qui nous impose un tempo). Et donc dans le ressenti, il peut y avoir des variations de tempo dans les morceaux -d’ailleurs on n’a jamais ni vérifié parce que nous ça nous allait comme ça- mais ça donne une vraie vie qui nous intéresse beaucoup. Surtout dans des moments de respiration, on peut faire vivre le truc rien qu’en se regardant.

 

Je sais que vous aimez faire esprit de corps, que personne ne se met en avant. Ceci étant dit : quel est pour vous, individuellement, le titre de l’album qui définit le mieux ce qu’est Astral Bakers aujourd’hui ?

Ambroise : C’est dur, on les aime tous ! J’ai pas mal d’affection pour les morceaux construits comme des paysages, donc avec des évolutions. Ou un titre comme ‘One More’ qui est venu d’impros en groupe. Ça démarre guitare-voix et en fait la construction est particulière, pas de refrain ou de couplet, juste une suite de parties qui nous emmène. Jusqu’à l’apothéose à la fin. C’est un des morceaux où on ressent le plus, ce truc de variation de tempo, où on est hyper libres.

Zoé : Moi j’en aime beaucoup, mais c’est vrai que ‘Shelter’ c’est pour moi représentatif de notre esprit global. De notre son aussi. Sur les refrains c’est assez puissant, il y a une envolée, un truc intense, puis ça redescend sur les refrains. C’est vraiment ce qu’on aime faire, ce qui est plutôt dans nos corps comme genre de morceau je dirais, le texte et l’atmosphère générale me parlent… J’ai vraiment gardé un trop bon souvenir de l’enregistrement de ce morceau.

Il y a eu un déclic quand on l’a enregistré, on s’est dit « wow c’est cool, on a passé énormément de temps à chercher un son, et là il se passe quelque chose »

Theodora : Même si toutes nos chansons sont mes enfants et donc je les aime toutes (rires) , mais pour moi c’est ‘The Whole Story’: c’était pour moi le point de départ manifeste, de cette idée de se rapprocher d’un genre de soft grunge. Parce que quand Ambroise la jouait juste guitare-voix, déjà elle avait une attitude de dingue, avec ce côté ‘grungy’ mais pas ‘à la lettre’. C’est pour moi celle qui représente Astral Bakers.

Nico : Moi, je serais team Zoé avec ‘Shelter’ et dans la même lignée on a fait ‘Pretty Scar‘,
qui a cette genèse commune, jouée ensemble. Je trouve que la chanson a un mood incroyable, fort. Harmoniquement, il y a un truc qui se passe.

 

C’est-à-dire, ‘mood incroyable’ ?

Nico : C’est très très simple et en même temps, un peu ‘tordu’.

Ambroise : C’est que des harmonies assez tendues, dissonantes…

Nico : Oui et je crois que ça que j’aime beaucoup, ces dissonances, il y a un truc un petit peu moins solaire clairement que Shelter qui s’ouvre complètement sur les refrains. Mais c’est vrai qu’il y a un côté dark side de ‘Shelter’ dans ce morceau.

Theodora : Dark Side of the Astral Planet [flop de blague] Bon, je vois que vous êtes pas trop convaincu-es [Là, les rires se déclenchent]

Zoé : On a dit qu’on ne censurait rien.

 

astral bakers

© Matthieu Torres

L’année s’annonce bien, vous êtes placés dans les Newcomers Vevo, dans la sélection Radar de Spotify… Que pouvez-vous vous souhaiter pour 2024 ?

Nico : Plein de dates. Plein de concerts.

Ambroise : en fait j’ai l’impression que pour l’instant, il y a des personnes qui nous suivent
et nous soutiennent, et qui sont parfois les gens de Spotify ou YouTube. Mais on a surtout envie qu’un public se construise, que ça nous permette de jouer partout. On s’est donnés tellement de mal, ce serait triste ça s’arrête ‘juste’ à la sortie de l’album. Heureusement on a déjà quelques dates de prévues, dans des superbes endroits, de super festivals… J’ai l’impression qu’on a tous cette envie de jouer, de faire le plus de concerts possibles.

Zoé : Envie d’aller découvrir des pays où on n’est jamais allés, jouer de la musique et juste s’ouvrir aux gens. C’est ce que j’ai envie de faire avec vous et avec cet album, en tout cas.

Nico : Finalement, c’est ce qu’on vient de faire ce week-end aux Pays-Bas. Passer ce temps sur la route ensemble, c’est génial.

Zoé : Et puis c’est vrai que dès qu’on sort de la France, on se pose plus la question d’en quelle langue on chante, effectivement. Là où, sur les dernières années en France, ça comptait vraiment le fait de chanter en français ou en anglais. C’est pas du tout les mêmes chemins, les mêmes approches, le même public.

En tout cas, il n’y a plus de questionnement sur le choix de la langue, c’est agréable.

 

Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on n’a pas évoqué et qui vous tenait à cœur de parler ?

Theodora : Viens on parle de moi (rires)

Zoé : Doei doei !

Tsugi : Comment ça, ‘douille douille’ ?

Zoé : Ça veut dire ‘bye bye’ !

 

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Le premier album d’Astral Bakers s’appelle The Whole Story et c’est dispo vendredi 9 février. Bienvenue dans le vaisseau.

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