Les 26 et 27 septembre prochains, Dream Nation sera de retour au Parc des Expositions Paris Nord pour une 12e édition qui va envoyer. Avec ses plus de 60 artistes à l’affiche, nul doute que ce festival emblématique des musiques électroniques saura ravir nos tympans, sans les ménager. Tour d’horizon de la programmation.
Scénographies monumentales, installations numériques immersives, mappings 3D spectaculaires, performances déambulatoires : les superlatifs ne manquent pas pour décrire l’expérience Dream Nation. Depuis douze ans, cet incontournable rendez-vous parisien des cultures électroniques ne cesse de séduire un public grandissant. De 10 000 festivaliers lors de sa première édition, le festival est passé à près de 40 000 ravers réunis sur deux jours.
Au programme pour ce week-end de fête : techno, trance, dubstep, drum’n’bass et autres joyeusetés, réparties sur six scènes. Le vendredi soir, le festival sera divisé entre la scène techno Pulsar, la scène hardmusic Warzone et la scène eurodance 2Much, gérée par le collectif du même nom. Le samedi, le festival fera honneur à la trance sur la scène Lunar, à la bass music sur la scène Bassquake et une nouvelle fois à la techno sur la scène Organïk, takeover du collectif parisien éponyme.
Un samedi entre techno et frapcore
Pour le premier jour du festival, on risque de passer pas mal de temps sur la scène Pulsar. Parmi les artistes qui ont retenu notre attention, on est certains d’aller voir Angerfist, incontournable de la scène hardcore mondiale. Originaire des Pays-Bas, le musicien va retourner la scène avec ses hymnes « Raise Your Fist » et « Criminally Insane », qui ont longtemps dominé les charts.
C’est ici aussi que l’on prévoit d’assister à la performance live du binôme italien 999999999, entre hard et acid techno. Les frenchies d’ascendant vierge monteront sur cette même scène pour leur show électropop cyberpunk aux influences gabber, trance et même opéra. On passera les voir.
On fera tout de même une excursion côté Warzone pour écouter le frapcore de Von Bikräv. Producteur et DJ, il est reconnu comme l’un des créateurs de ce genre, qui mélange gabber et rap français et l’a mené dans les plus grands clubs européens, de Lieuron au Berghain. Que ce soit en son nom ou avec la joyeuse bande de Casual Gabberz.
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Sur la scène 2Much, investie par le collectif du même nom (ce sont les ex-Darude), une programmation 100% féminine prendra les rênes de la soirée. On note la présence attendue de DJ Schnake, figure montante de la hard dance, habituée à présenter des sets ultracolorés dont elle seule a le secret.
Pour le deuxième jour du festival, on ne loupera pas Andy C, l’un des gros noms actuels de la drum’n’bass britannique. Son label RAM Records a servi de tremplin pour de nombreux artistes du genre, à commencer par Chase & Status, Sub Focus ou encore Wilkinson — également programmé à Dream Nation. C’est sur la Bassquake que se produira aussi Malaa, figure de la scène bass house internationale, membre du collectif Pardon My French.
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Sur la scène Lunar, Hilight Tribe, connu pour son mélange unique de musique électronique et d’instruments acoustiques traditionnels, devrait électriser la foule avec un live natural trance hors du commun.
Le tremplin électronique pour ouvrir le festival
Et pour les grands DJ et producteurs-productrices en devenir, le festival propose un tremplin électronique. Pour y participer, il vous suffit d’enregistrer un mix ou un live de 30 à 60 minutes maximum, puis de poster le lien d’écoute sur la page de l’événement Facebook en précisant sur quelle scène vous voulez jouer.
Par la suite, les cinq mixes ou lives ayant récolté le plus de mentions « J’aime » ou « J’adore » par scène seront départagés par un jury composé de professionnels du secteur des musiques électroniques. Alors à vos platines et vos machines, le tremplin est ouvert jusqu’au 10 septembre !
Avec cette programmation XXL, on suppose que vous n’avez plus qu’une seule hâte, prendre votre place. Et ça se passe juste ici !
