Situé dans un ancien site militaire de Vilvoorde en Belgique, le Horst, qui aura lieu du 10 au 12 septembre, est un festival immersif qui mixe arts, musique et architecture.
Dans ce lieu d’exception, on retrouvera une impressionnante programmation de plus de 70 artistes dont, entre autres, Aïsha Devi, Jeff Mills, Mr Scruff, ascendant vierge, Avalon Emerson, Mezigue, Donato Dozzy et le reste de la crème de la musique électronique d’hier et d’aujourd’hui. Le Horst veut être “une plateforme à la musique électronique révolutionnaire sous tous ses aspects, qu’il s’agisse de techno, d’ambient, de house, de break et de tout ce qui est bizarre entre les deux.”
En amont de l’événement et parce qu’elles sont toujours croustillantes, nous avons demandé à quelques artistes de la programmation de nous raconter ses meilleures anecdotes de festival.
« Récemment, je discutais avec quelqu’un en soirée qui m’a dit à l’oreille « merci d’exister. Toi et Casual Gabberz, vous avez bercé mon adolescence. »
Paul Seul (Casual Gabberz)
« Récemment, je discutais avec quelqu’un en soirée qui m’a dit à l’oreille « merci d’exister. Toi et Casual Gabberz, vous avez bercé mon adolescence ». Je me suis pris un sale coup de vieux d’abord, puis je me suis dit que c’était le plus beau truc qu’on m’ait jamais dit. »
Gay Haze DJ’s : Fais Le Beau & Vieira
« On était invité au Horst pour le closing du festival. On a repris directement après Peach, pendant que Motor City Drum Ensemble mettait le feu sur la scène d’à côté. On avait un petit coup de stress en plus car le sound system était tellement fort… et on n’y voyait plus rien avec toute cette fumée. Mais quand on a vu toutes ces mains en l’air au milieu de ce beau nuage coloré, la pression est vite retombée. Les gens étaient déchaînés et nous étions suffisamment à l’aise pour pouvoir jouer nos morceaux préférés. »
Far Out Radio Systems
« C’était lors de la deuxième ou troisième édition du Horst. Je me souviens que j’ouvrais la scène sous une pluie torrentielle et que, sans surprise, il n’y avait pas grand monde devant moi. Mais je me rappelle avoir joué un track que j’avais produit pas longtemps avant, « Slow Motion Tsukuru », et qu’à la fin de mon set, quelqu’un est venu me demander son ID. Je suis toujours content quand on me demande l’ID d’un de mes morceaux, c’est un peu comme un contrôle qualité. Or, je ne l’ai jamais rejoué après ça, ce qui est vraiment étrange vu que je l’aime bien aussi, ce track. Je ne l’ai d’ailleurs pas sorti non plus. Mais ce qui est drôle, c’est que lorsque je retombe sur ce titre dans mes dossiers de musique, il me ramène à ce gig-là. »
« Pour cette édition du Horst 2021, j’ai prévu de jouer live pour la deuxième fois de ma carrière. Ce que j’ai retenu du premier, c’est que pour délivrer un bon live, il faut produire des morceaux à partir d’un set-up de live. Donc j’ai bossé tout l’été sur de nouveaux tracks qui ont été faits uniquement dans cette optique. J’ai utilisé plein de sons qui ont des effets de tubes d’aspirateur, donc ce sera vraiment brut et je suis très curieux de voir vos réactions. Ah oui, aussi, j’ai prévu de sortir ces tracks après coup. »