MaMA Festival 2024 : prog complète d’une édition anniversaire explosive
Quinze ans, ça se fête tout de même. En Amérique du Sud, c’est même le passage à l’âge adulte. Le MaMA Festival reprend ses quartiers du 16 au 18 octobre, dans divers lieux du Nord de Paris vont ouvrir leurs portes aux professionnels et aux aficionados de musique autour de 150 concerts, débats et rencontres. Le festival a révélé sa prog’ qui, comme à son habitude, est immense. On aide à y voir plus clair, avec quelques noms repérés.
Mercredi 16 octobre
Commençons en douceur avec de le pop-rock teinté de rétro avec Kids Return. Si ce groupe français ne vous dit rien, écoutez leur titre ‘Lovers War‘, leur titre phare. Vous le reconnaitrez dès les premières notes. Parfaite transition pour parler de Nina Versyp, jeune artiste plus que prometteuse. On vous conseille chaudement de vous entrainer dans son dernier EP, Paralysed, sa voix d’une grande douceur s’associe merveilleusement à des prods indie-pop flirtant avec le folk.
Changeons de registre avec Péniche, on a croisé ce trio déjanté à Rock in The Barn et on peut assurer que vous allez assister à bien plus qu’un simple concert. Ne vous fiez pas à la couverture de leur dernier album TRIPLÉ, il n’a rien de mignon ou de soyeux : c’est une claque brute d’indie-rock.
Jeudi 17 octobre
Originaire des Pays-Bas, Loupe est un quatuor à surveiller… à la loupe (veuillez nous excuser). Dernièrement, il sortait l’EP intitulé Flaws of a Circle, osmose où la voix de la nouvelle chanteuse et les nappes indie-pop se répondent très bien. Passons à l’électronique avec nit, compositeur et producteur français, discret, mais au talent indéniable. Il a notamment produit et mixé l’album Domesticated de Sébastien Tellier. Dernièrement, il dévoilait Big Bang Puzzle, treize-titres aux sonorités hypnotiques et à la maîtrise irréprochable. Ne passez pas également à coté de Martin Luminet et son univers poétique, ultra intimiste, souvent engagé dans le feutré.
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Vendredi 18 octobre
La dernière journée du MaMA Festival n’est pas en reste… On attaque fort avec Soeurs malsaines, collectif féministe de teufs bien connu de la scène parisienne. Comptez sur ses membres pour une sélection précise de tracks techno dark et dansants. On enchaine avec Astral Bakers, quatuor français croisé entre deux concerts à Rock en Seine qui ne nous avait pas laissé indifférent. Après avoir transpiré et crié, la voix mielleuse et les sonorités soul-jazz de Lossapardo vous détendront à coup sur. Son dernier EP ne s’appelle pas Miel pour rien. On vous a d’ailleurs récemment parlé de son parcours sur Tsugi.
Comme vous le savez, le MaMA ce n’est pas que des concerts, c’est aussi des conférences dont certaines sont réservées aux professionnels de l’industrie musicale. À l’occasion de cette édition anniversaire, sept parcours ont été imaginés.
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