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24 juillet 2015

On y était : Lives au Pont

par rédaction Tsugi

Cette 5ème édition des “Lives au Pont” fut un éveil, une merveille et un éblouissement. Un éveil et une merveille, dans un premier temps, car la programmation – sur scène unique – se devait d’être à la hauteur  pour s’intégrer au majestueux monument (le Pont du Gard, un pont-aqueduc romain) qui accueillait l’évènement.

Clairement, la mayonnaise a prise entre les grandes figures au sommet de leur art et de jeunes talents prometteurs. Tout démarrait, jeudi, par une scène aux accents hip hop : après une entrée en matière très réussie par Krazy Space groupe issu des tremplins locaux, Cypress Hill reprenait le flambeau avec une présence pleine d’expérience mais toujours aussi efficace et, porté par ses hymnes destructeurs toujours diablement efficaces, le groupe faisait alors place à un OVNI. Theophilus London. Impressionnant pendant une heure d’éclats d’une énergie caractéristique doublée d’une nonchalance toute aussi personnelle (l’artiste n’hésitant pas à couper les morceaux une fois qu’il estimait avoir atteint le climax pour passer directement au monument suivant). Cette première journée fut conclue par Brodinski en grande forme à défaut d’être très original. 

Le lendemain, la scène indé prenait place. Mention spéciale, avant tout, à Autoreverse qui habilla l’ouverture et tous les intermèdes du jour par des sets d’une électro / disco flamboyante. Entre les interventions lumineuses des deux DJ locaux allait s’enchaîner un menu de classe. En hors d’œuvre, Balthazar ouvrait le bal avec une pop toujours aussi délicieuse. En plat de résistance, Lily Wood & The Prick régalait avec une scénographique entraînante et travaillée. Pour le dessert, le son et lumière d’Apollonia délectait toutes les ouïes avant…un digestif magistral : Flume, le jeune australien donnait dans l’excellence avec la totalité de ses « classiques » et ses nouveaux chefs d’œuvres.      

Ainsi les « Lives au Pont » furent un éblouissement dans un lieu est tout simplement splendide. Se retrouver encadré par une programmation impressionnante dans un lieu autant chargé d’histoire (l’ouvrage fut bâti 1933 ans avant Kraftwerk…) fut tout époustouflant tout au long des deux jours.

Le moins => si les programmateurs sont à jour en termes d’artistes dans le vent, les festivaliers le sont moins en ce qui concerne le basket NBA : voir défiler des fans avec des maillots de joueurs antiques sur les épaules (Kevin Garnett mais surtout Latrell Sprewell…  des NYK) nous fait réaliser que le pont n’a pas l’exclusivité sur la vétusté.

Le plus => Théophilus London et Flume pour des prestations magistrales

Jean Miflin 

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