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15 février 2022

Dorénavant c’est 20 ans de prison pour viol ou agression sexuelle avec usage de GHB

par Guillaume Monnier

Les clubs rouvrent demain, l’occasion pour le ministère de l’Intérieur de renforcer la lutter une contre l’usage du GHB. Pour appuyer cette nouvelle campagne de prévention, la peine pour viol ou agression sexuelle en utilisant du GHB a été portée à 20 ans de réclusion criminelle. 

Après deux mois de fermeture, les clubs et boîtes de nuit rouvrent (enfin) ce mercredi 16 février. Ne serait-ce pas le moment adéquat pour rappeler quelques règles primordiales de prévention en soirée ? Le gouvernement lance ce mardi 15 février, une large campagne de sensibilisation contre le GHB, accompagnée de nouvelles mesures de lutte contre cette drogue de synthèse dérivée de solvants industriels. Classé comme stupéfiant depuis 2001, l’usage du GHB « constitue désormais une circonstance aggravante en cas de viol et d’agressions sexuelles » explique dans un communiqué le ministère de l’Intérieur. La peine pour viol commis en utilisant du GHB est maintenant de vingt ans de réclusion criminelle.

 

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Une nouvelle série de dépliants et d’affiches seront distribués dans les boîtes de nuit ce mercredi à destination des professionnels comme des clubbers. Ils seront dotés d’un QR code qui permettra aux personnes victimes d’agression au GHB d’être dirigée au plus vite vers un des 32 policiers ou 33 gendarmes spécialisés de la plateforme arrêtonslesviolences.gouv. Un tchat en ligne sera accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux victimes qui pourront témoigner de façon anonyme au besoin. Par ailleurs, 404 intervenants sociaux ont été répartis dans les commissariats français pour aider les victimes. On espère révolue l’époque où la responsabilité retombait sur les clubs en cas d’agression.

 

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