Du 21 au 24 août, l’alcoolier V and B et l’association Opus Sonore organisent la cinquième édition du V and B Fest. Pour l’occasion, le festival a concocté une habile programmation entre rap, reggae, métal, R’n’B, pop, rock et bien sûr musiques électroniques. Qu’est-ce qu’on va y voir ? On vous a fait une rapide sélection.
C’est dans les jardins de la Maroutière, à Château-Gontier-sur-Mayenne (53), que se déroule le V and B Fest. Durant quatre jours, les frontières entre les genres vont s’effacer pour laisser place à ce qui compte vraiment : l’épicurisme et l’art des bons moments partagés. Une grande et festive communion en plein cœur des Pays-de-la-Loire, avec une programmation finement choisie. Comme à notre habitude, on n’a pas résisté à l’envie de relever les noms électroniques qui nous font déjà saliver.
Justice
Le show magistral à ne pas rater. Gaspard Augé et Xavier de Rosnay poursuivent leur tournée, suite à leur génial quatrième album Hyperdrama. Entre disco-funk, gabber et hard rock électronique, c’est toute leur discographie qu’ils réinventent -encore- façon maximaliste. Et plus que vos oreilles, ce sont vos yeux qui vont se régaler : leur show est une véritable cathédrale de lumières, une tarte de tous les instants. On en ressort transis, comme après une grand’ messe.
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I Hate Models
Une autre ambiance, tout aussi ambitieuse, avec I Hate Models : celle d’une apocalypse entre trance, techno et même heavy metal. Comme son nom l’indique, ses DJ sets rejettent les normes rigides et les conventions pour laisser la place à un chaos fécond. Une célébration dionysiaque, où l’underground s’élève sur les cendres de l’ancien monde. Lançons les paris : combien de temps gardera-t-il son T-shirt ?
Boris Brejcha
Direction Venise, en tout cas son carnaval, avec Boris Brejcha. L’Allemand masqué va enflammer le dancefloor avec son élégant « hightech minimal », ce sous-genre de techno dont il est le pionnier. Amateurs de sonorités deep et de mélodies percutantes, on vous le recommande chaudement.
Kompromat
Notre duo préféré a sorti son deuxième album PLДYING/PRДYING, en janvier dernier. Évidemment, on avait adoré : un album qui se balade entre la techno sombre allemande et la cold wave de Manchester. Et en live, ça donne quoi ? Des synthés joués en direct, le charisme de Rebeka Warrior, et la sensibilité musicale de Vitalic. On kiffe, s’il est besoin de le préciser. C’est maman et papa quoi.
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Kavinsky
Après sa performance lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques — souvenez-vous de ce remix avec Angèle à la partie voix— Kavinsky continue sur sa lancée. Grand nom de la French Touch 2.0, le musicien nous embarque sur une autoroute rétro matinée de synthwave, comme dans un film. Un rendu à la fois dansant et épique ; de quoi mettre vos meilleures lunettes de soleils pour être le plus cool.
Ne partez pas, c’est loin d’être fini : V and B Fest est là pour régaler, et régaler il fera. Le festival a en effet monté la Scène Terminal : une scène 100% électronique, aux couleurs d’une gare de métro désaffecté. Et fait notable : plus de 60% du line-up est féminin.
C’est donc une pléthore d’artistes explosifs qui se succéderont derrière les platines. Parmi eux, certains nous intriguent, d’autres réveillent de beaux souvenirs : TDJ et son déferlement trance ; Shlømo et ses hybridations IDM ; Mila Dietrich et sa fureur rave, Yuksek et son fiévreux italo-disco ; Vitaline et sa sélecta tantôt bass, tantôt breaks ; et même Elfigo, jeune prodige de 13 ans. Petite mention aussi pour les gars de L’Entourloop et leur hip-hop sauce jamaïcaine, la pop introspective de Ojos, la chanson acide de Par.sek, et le post-punk de Ditter.
Ça vous branche ? La billetterie est ici ! Dépêchez-vous, les places partent vite.
