Nuits d’Astropolis : dans l’antre des musiques électroniques
Après une édition hivernale volcanique, le festival brestois Astropolis reviendra du 28 au 30 juin prochains, pour trois jours de festivités sous le soleil d’été. Pour les noctambules intarissables, Astropolis investira aussi la nuit, avec trois soirées consacrées aux musiques électroniques, en présence de Laurent Garnier, Mall Grab, DJ Fuckoff, Roni, Lisa More… et bien d’autres encore. Ça s’annonce bouillant.
© David Boschet
En février dernier, on bravait le froid breton pour ne pas manquer les sets de Kettama, Zaatar, Sherelle, TTRISTANA et autres pépites programmées à Astropolis Hiver. Depuis, c’est acté : qu’il pleuve, vente ou fasse une chaleur de bête, l’édition estivale ne se fera pas non plus sans nous. D’autant plus que la programmation des Nuits d’Astropolis promet une ribambelle de têtes d’affiches des musiques électroniques, et pas des moindres.
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Le vendredi 28 juin, Astropolis propose deux rendez-vous -au choix- dans un format club : au Cabaret Sonique (Cabaret Vauban) et à l’Astroclub (La Suite). Côté cabaret, l’imprévisible Gerd Janson s’emparera des platines pour une messe de 3h, tandis que l’Astroclub verra défiler Badsista, IMOGEN et Setaoc Mass. Une belle mise en jambe avant la nuit du samedi, qui s’annonce exceptionnelle.
Le 29 juin, Astropolis investira l’insolite Manoir de Keroual, où les festivaliers pourront naviguer entre quatre scènes : La Cour, l’Astrofloor, Mekanik et le Dôme. Et au regard du nombre d’artistes programmé-es, des sacrifices devront être faits, soyez-en sûr-es.
On commence avec la légende Laurent Garnier, parrain de la techno française, qui assurera le closing de l’Astrofloor avec un set qui s’annonce -comme toujours avec lui- mémorable. Place aussi à l’australien Mall Grab, le producteur de génie de house up-tempo qui flirte régulièrement avec la techno et les breaks, et dont on avait adoré l’album What I Breathe. Dans un univers similaire, le suédois DJ Seinfeld viendra parsemer un peu de sa house lo-fi depuis la scène Astrofloor.
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On retrouvera également l’adepte de bass, jungle et breakbeat Roni, en b2b avec la talentueuse Lisa More, mais aussi Simo Cell, le DJ et producteur de UK bass, dont on dressait le portrait en fin d’année dernière. Au programme également : la plus allemande des néo-zélandaises DJ Fuck off, exploratrice du spectre hardcore en b2b avec Denham Audio, la prêtresse de la drum & bass et fondatrice du crew Forever D&B Elisa Do Brasil, le nouveau maître de la ghetto-tech MCR-T et le binôme Big Red & DJ Absurd.
Et quand y’en a plus, et bah y’en a encore. La nuit du samedi accueillera aussi les emblématiques [KRTM] & Manu Le Malin pour une pincée de hardcore bien brute, le producteur anglais Blawan, ainsi que DNGN DRGNS (Dolphin & Death Machine). Celles et ceux à qui il restera un bout d’énergie -et d’âme- le dimanche pourront même enchaîner avec l’after du 30 juin au Cabaret Vauban, où Tatyana Jane et The Driver (alias de Manu Le Malin) feront vibrer la sono.
