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15 avril 2024

Grande première, Afterlife hypnotise La Défense | LIVE REPORT

par Tsugi

La soirée mythique, Afterlife, s’est déroulée samedi dernier dans la plus grande arena d’Europe pour dix heures de show, où techno et effets visuels 3D n’ont fait qu’un. On y est passé, on vous raconte.

Par Théo Lilin

19h30, ça bouillonne pas mal près de l’esplanade de La Défense. L’étonnante chaleur de ce samedi soir d’avril persiste et pèse sur les riverains foulant le boulevard du quartier d’affaires. Les rayons du soleil frappent la longue file qui s’étend d’ores et déjà de la Grande Arche jusqu’aux portes de Paris La Défense Arena. “On n’a pas besoin de Coachella nous !”, clame un technophile dans la queue, visiblement galvanisé par l’ambiance à quelques minutes de passer les portiques.

Non, pas de palmiers à l’horizon, ni de superstars de la pop au line up. Mais des paillettes fancy sur les corps, des lunettes de soleil et des t-shirts “I love techno”, certains floqués de croix à l’envers (symbole s’il en est d’un refus des traditions). Car c’est bien pour un spectacle hors de toute norme, que ces centaines de têtes patientent aux abords de l’arène : la première soirée Afterlife organisée à La Défense (pas la première en France).

Afterlife, un phénomène TikTok
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© Théo Lilin

Toutes les places se sont vendues super vite”, assure Céline, responsable du marketing digital de l’Arena, elle-même étonnée par la hype autour de la soirée. Une vente en un temps record, puisque l’événement a été sold out dès janvier, peu après l’ouverture de la billetterie. Et signe de l’engouement autour d’Afterlife, le prix plancher de 100€ en fosse, 120€ pour les gradins, ne semble pas avoir refroidi la clientèle prête à mettre un bon billet, pour assister à l’expérience. À quelques jours du show, on a même vu certaines places s’arracher pour 400€ à la revente. Plus peur donc de rater la fameuse soirée, que de recevoir un coup de fil du banquier mardi matin.

Ça a tellement buzzé sur TikTok que ça a ramené plein de monde”, justifie Barbara, chargée de la communication. Depuis quelque temps, il faut dire que l’expérience Afterlife fait parler d’elle. Impossible de passer à côté sur les réseaux sociaux : de courtes vidéos bien efficaces, republiées à l’infini sous le hashtag Afterlife, inondant l’algorithme des amateurs de musiques électroniques… tout en misant sur les effets visuels ultra réalistes et la scénographie impeccable que promet le show. Le tout, en accord avec des sets EDM, techno et house progressive. On en manquerait presque de superlatifs.

 

Après plusieurs grandes villes, c’est donc à Paris que Tale Of Us, duo fondateur de ces soirées, formé par Carmine Conte (Mrak) et Matteo Milleri (Anyma), a élu domicile. “Les équipes sont arrivées il y deux jours avec leurs camions, et ils ont fait leurs essais lumière hier”, rapporte Céline, sur le pont depuis un mois maintenant. Minuit et demi, la fête a commencé il y a plus de quatre heures, et les derniers spectateurs se fondent progressivement dans la fosse et les gradins, la salle est pleine.

 

Ambiance, VJing et effets 3D par dessus tout
afterlife

© Théo Lilin

Au programme de ces dix heures de DJ-sets -presque- sans interruption, la techno coutumière des clubs d’Ibiza et d’ailleurs, pas avare en drops bondissants mais parfois en mal d’originalité (il faut l’avouer). Rien de nouveau ce soir, on reconnaît les mêmes DJ-sets déjà distillés à Tulum, Miami ou Santiago, dernières villes hôtes d’Afterlife. Si l’on s’impatiente par moments en attendant l’arrivée sur scène de Mrak et Anyma – les deux compères à l’origine de Tale Of Us, rappelons-le -, l’ambiance apportée par la scénographie et les effets visuels impressionne en tous points.

 

À lire aussi sur tsugi.fr : Kas:st, le premier duo français à signer sur Afterlife

 

C’est aussi et surtout ça, Afterlife : un VJing travaillé, des images en effets trois-dimensions ultra réalistes, le tout en rythme avec le son. Cette magie scénique en viendrait presque à devancer l’expérience musicale, et faire passer le décor et les sensations visuelles au premier plan. Tout tourne finalement autour de l’ambiance et des sensations provoquées par une mise en scène impeccable. Et à ce niveau-là, on a été servis. Avis à celles et ceux qui auraient raté tout ça, il va falloir encore être patient, car si Afterlife prépare déjà une deuxième date française au Théâtre Antique d’Orange les 24 et 25 août, l’événement est… déjà complet.

 

Meilleur moment : le DJ-set des deux compères de Tale Of Us, apothéose de dix heures de sons

Pire moment : la galère monstre à la sortie de l’Arena, où tout le monde semblait prêt à s’avoiner pour choper le premier taxi qui passe

 

Par Théo Lilin
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