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16 septembre 2014

Voiron : interview première fois

par rédaction Tsugi

Ce jeune Breton passé par la case Concrete Music & Cracki prend la house par les cornes, mi-deep mi-brutal, ça lui rappelle ses premières teufs dans le grand ouest.

Première fois que tu t’es ouvert à la musique électronique  ?

J’ai commencé à vraiment m’intéresser à la musique électronique grâce à des amis jumeaux  en 4e. leur grand frère et eux achetaient pleins de trucs, tout Warp, Rephlex, du breackcore, des mix de DJ Sextoy, grâce à eux j’ai eu la chance de me lancer la dedans avec des trucs que j’aime encore à fond aujourd’hui. Je me souviens de m’ètre pris les premières doses sur Rythm Invention, Sweet Exorcist… Avant eux j’étais plutôt calé rap français racailleux, ça collait pas trop avec mon lifestyle breton…

Premières fois où tu as fait de la musique toi-même  ?

Avec ces mêmes potes. on avait chopé le logiciel Reason 1. J’ai mis un paquet de temps avant de sortir les premiers sons du machin, j’ai du passer un an complet à faire uniquement de la boîte à rythme.
 
Première fois où ta passion pour la musique t’a fait entrer conflit avec l’autorité parentale  ?

Mes parents ont toujours été cools avec moi la dessus. Ils m’ont toujours laissé claquer tout mon pognon dans du matos. Aujourd’hui encore, ma mère acheté mes disques et les morceaux sur iTunes alors que je peux lui offrir.

Première fois où tu t’es ruiné pour du matos  ?

Le gros déclic a été l’achat du doepfer dark energy, c’est lui qui m’a mis dans la spirale du synthé analogique.

Première fois en boîte  ?

J’ai grandi en Bretagne, du coup les premières sorties c’était plutôt teuf hardtek sur un parking. Ma mère habitait à paris, ça m’a permis de sortir en club et d’écouter autre chose que des morceaux frenchcore avec des samples de la voix de Dupontel pitchée. Mon premier gros souvenir, c’est un set d’électric indigo au feu Tryptique. Je me suis aussi fait la main à Astropolis, notamment en 2005 avec la fameuse année Underground Resistance et Mad Mike d’un côté, folklore de la zone mondiale avec les Béru de l’autre. Je ne m’en suis jamais vraiment remis.

Première fois que tu as pris des substances  ?

Je suis contre…

Premier DJ set  ?

Si on compte pas la fête de l’internat du lycée de Treguier ( Bretagne 22), c’était au Karambole, à Paris, j’avais 16 ans. Un bar tenu par des gens assez cool pour laisser la bande de quatre branleurs que nous étions prendre les commandes de la musique. On blindait l’endroit d’amis bretons à nous et passé 23h on commençait à s’énerver et à jouer n’importe quoi, du hardcore…
   
Première fois où tu as du rembarrer un relou en DJ set  ?

je pense n’avoir jamais remballé de relou. J’essaye d’être courtois, je sais que ce que je joue fais partie d’une petite niche et que tout le monde n’y est pas sensible . Le plus gênant c’est quand on te fait un track request alors que tu es en live, avec pleins de synthés devant toi, je ne suis pas capable de rejouer “Gazebo” de Fairmont a la main.
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Première fois où ton rôle de DJ/producteur t’a aidé à choper  ? 

J’ai jamais chopé grâce à ça. Je suis super mal à l’aise une fois mon set terminé, je me casse le plus vite possible pour aller me planquer au bar, et puis je ne suis pas sûr que ma musique évoque quelque chose de très sensuel (rires). Je me fais souvent des potes nerds par contre.

Premiers mots marquants lus concernant tes premières tracks  ?

Les première personnes en dehors de mon entourage à avoir repéré ma musique sont le duo portugais Photonz, sans eux je ne me serai peut-être pas mis à fond la dedans. J’étais fan de leur musique et donc hyper touché. Aujourd’hui je sors des trucs chez eux c’est génial. Dernièrement l’article sur moi  dans Noisey m’a beaucoup touché, je me suis rendu compte plus tard que c’était un pote qui l’avait écrit. Peu importe, il ne l’aurait pas fait que pour me faire plaisir. Coucou Loïg 😉

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