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23 août 2014

En direct de Rock en Seine : jour 1

par rédaction Tsugi

Premier jour de Rock en Seine qui, une fois n’est pas coutume, s’ouvre sous une bruine (très) rafraîchissante. A croire que l’été a définitivement quitté Paris – était-il seulement arrivé ? – et que les festivaliers s’y étaient plutôt préparés : cirés, bottes en caoutchouc et parapluies sont de mises pour cette douzième édition de Rock en Seine. Le stand de glaces à l’italienne est déserté au profit de la raclette, et à la pissotière improvisée, en haut de la butte, ça n’en mène pas large.  

Mais qu’importe la pluie, qu’importe le temps de merde, puisque on en a pris plein la gueule – au propre comme au figuré. A commencer par Crystal Fighters qui sait comment réchauffer les corps et les coeurs, avec un « Follow » sous l’eau particulièrement endiablé. Malgré l’averse et la gadoue, la Scène de l’Industrie revêt des allures californiennes, alors que de l’autre côté, une foule trempée s’amasse devant la Scène Cascade. Premier temps fort du festival, Blondie débarque sur scène et enchaînes tous ses tubes, de « One Way Or Another » à « Atomic », et en terminant sur un « Heart Of Glass » qui n’a pas pris une ride. Ou presque. 

Et puis Rock en Seine c’est Rock en Seine, on y voit donc les trublions que l’on croise habituellement lors des festivals, mais en plus nombreux et plus excentriques. Pêle-mêle on est tombé sur des astronautes qui faisaient des petits pas pour l’Homme, mais des bonds de géant pour l’Humanité, un pirate, un crapaud, de nombreux kilts et un type qui a fait l’avion pendant au moins un quart d’heure. Ah oui, et on a trouvé Charlie aussi. 

Mais le plus grand des trublions n’était-il pas sur scène hier soir ? On veut bien sûr parler de Mac DeMarco. Le Canadien n’en a que faire d’être « face » à The Hives à ce moment-là. D’ailleurs, il le dit : « on espère que vous ne vous êtes pas trompés de show… ». Comme à son habitude, la petite troupe sait comment s’ambiancer, vide quelques bouteilles de bières, et nous propose un live à la cool, mais façon Mac DeMarco : avec des cris, des vannes et beaucoup de rires. Les clopes s’allument et s’éteignent dans le public, puis se rallument, puis s’éteignent encore, comme un cycle. Un peu de soleil dans ce monde de pluie. L’un des meilleurs moments de la soirée. 

Et puis de l’autre côté, à la Grande Scène, il y a quand même The Hives, et niveau entertainment, les Suédois en connaissent un rayon. Ils savent comment faire asseoir plusieurs dizaines de milliers de personnes, et les faire bondir en même temps sur le « clic » de leur « Tick Tick Boom ». Un tremplin de transe idéal pour amorcer les douces déflagrations de Trentemoller dont on retiendra la très belle reprise de « Lullaby » des Cure, et qui nous auront même fait zapper un groupe pas très connu, les Arctic Monkeys… Que voulez-vous, il faut faire des choix dans la vie. 

Tout le monde s'assoit devant The Hives

Entendu sur le festival : le top 3 des « quotations » 

1 . « Ouais Arctic Monkeys ça va être marrant, mais juste cinq minutes quand même. Après on ira voir Trentemoller…« 
2. Une dame à un monsieur en kilt : « Bonjour l’Ecossais ! _ Ah mais je suis d’Aquitaine moi…« 
3. Blondie vs HollySiz : « C’est qui Blondie ? _ Une meuf qui fait du rock des années 80« . 

Meilleur moment : « Let Her Go » de Mac DeMarco. Beautiful. 

Pire moment : Deborah Harry nous a parfois fait penser à Nicoletta. 

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