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2 juin 2014

On y était : We Love Green

par rédaction Tsugi

On ne connaît pas le résultat du bilan carbone de We Love Green, mais celui concernant la musique est déjà largement positif. Si ceux qui étaient présents la veille, nous ont surtout relaté l’affluence massive un brin stressante et les queues interminables pour : entrer sur le site (faute à un système informatique déficient), aller pisser, boire ou manger. Nous, on retiendra surtout un phénoménal concert de Foals en final qui laissera sûrement des regrets à ceux qui s’éclipsaient avant le baisser de rideau, histoire d’échapper à la cohue générale.

Foals

Bien avant cela, Denai Moore la guitare en bandoulière ouvrait la journée dans une folk-soul bucolique mais sans grande personnalité. Une intro à la cool collant cependant bien avec le charmant décor champêtre du Parc de Bagatelle. Pour se vriller les tympans, il fallait mieux se déplacer dans la sympathique clairière électro avec les deux furieux DJ Spinn et le MC Taso qui à l’heure du quatre-heures (les bambins étaient en nombre sur le site) nous firent goûter avec délice un space cake drum & juke jubilatoire. Un bel hommage au défunt DJ Rashad qui devait se produire au même endroit. 

Moodoid

Sur la grande scène, à la suite des prometteurs Moodoid, Earl Sweatshirt a convaincu ses fans et laissé perplexe les autres. Pas évident d’occuper une scène en plein jour à la seule force du micro. On avait parié sur eux dans notre numéro sur les “Perspectives 2014”, et on avait bien raison. Vous permettrez bien un petit auto-satisfecit non ? Un mois avant la sortie d’un album grandiose, Jungle confirme tout le potentiel de leur new soul, accrocheuse certes mais nullement putassière. On les avait vu à l’aise il y a quelques semaines dans la petite salle du Nouveau Casino, ils ont démontré hier qu’ils se sentaient encore plus dans leur élèment dans les grands espaces. Ils iront très loin c’est sûr.

Jungle

Lorde est déjà loin, trop loin de nous même, pour que l’on se sente touché par sa pop gueularde. Mais le public majoritairement là pour elle n’en a rien à foutre de notre avis. La preuve avec cet exode massif dès la fin de son concert. Les cons ! Ils ont raté les magnifiques Foals, on l’a déjà dit mais aussi le B2B bruyant et excitant entre Joy Orbison et Boddika capables de faire swinguer des hurlements de sirènes. Le tranquille Parc de Bagatelle va bien avoir besoin d’un an pour se remettre d’une telle déflagration sonore, symbolique aussi d’un festival qui cette année a secoué un peu l’étiquette bobo qui lui colle aux basques. On est toujours le bobo de quelqu’un. Don’t forget.

Les gens de we love green

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