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1 mars 2018

Tsugi Podcast 496 : The DJ Producer

par Corentin Kieffer

Il y a des jours où l’on rêve de caresses, et d’autres où l’on voudrait que ce soit plus franc. Aujourd’hui, on vous propose du hard. Du hardcore, du sombre, du violent, celui qui tache jusqu’au plafond. The DJ Producer s’est fait un malin plaisir d’aiguiser ses couteaux pour nous scarifier d’un Tsugi Podcast sans concessions, à base de hardcore et de gabber qui déchirent les tympans et vénèrent les voisins. Ce mix devrait vous laisser pantelant sur vos jambes, suant comme un cochon miraculé de l’abattoir. Ça ira pour vous ?

The DJ Producer, Luke McMillan dans la vrai vie, était passionné de hip-hop et de musiques électroniques. En 1988, il reçoit ses premières platines pour mixer. Il découvre en même temps comme beaucoup les musiques électroniques en rave, dès le début du mouvement au Royaume-Uni, il y a de ça 30 ans. En plus de se diriger vers un son ultra-syncopé et de plus en plus rapide, il s’est rendu compte de la difficulté d’être accepté comme DJ hip-hop en étant blanc et issu d’une petite ville du sud de l’Angleterre. Le hardcore était à inventer, Luke fonce dans la brèche et dès 94-95, il devient résident dans plusieurs clubs du Royaume-Uni et participe à de nombreuses raves, alors que le Criminal Justice Act vient d’être promulgué par le gouvernement, empêchant les regroupements festifs caractérisés par l’émission d’une succession de beats répétitifs. Autrement dit, la rave est déclarée illégale. Mais cette loi n’empêchera pas The DJ Producer de produire du hardcore, il sort un premier CD mixé en 1996, The Producer. Puis viennent une pléthore d’EPs, dont un deux-titres avec Manu Le Malin sur le label de Lenny Dee, Industrial Strenght Records. En 2004, il explore les frontières du hardcore avec une touche de breakbeat et d’IDM avec l’album Doomsday Mechaniks. Depuis Luke McMillan a fondé son propre label, Rebelscum, sur lequel on trouve les fantastiques Tieum, Joshua et Radium (derrière le Tsugi Podcast 345), qui ont dessiné en partie le hardcore et le frenchcore que l’on retrouve aujourd’hui dans les teufs françaises.

Mais The DJ Producer est anglais et n’oublie pas les styles issus de son pays. Si le podcast part sur les chapeaux de roue, on retrouve quelques breaks de drum’n’bass et de breakbeat pour reprendre son souffle. On vous laisse vous saccager les oreilles, nous on a déjà la tête dans le caisson. Pour les curieux et les plus agguerris, The DJ Producer sera de passage à Glazart le 16 mars prochain, en compagnie de Minimum Syndicat, Illnurse et Murd pour nous tabasser de la manière appropriée. Toutes les informations liées à l’évènement sont disponibles à cette adresse.

Tracklist : 

1. Acid Diaper – Stoemp – [YELLOW STRIPE] 2. Hallucinator – Burn – [PRSPCT] 3. Wavolizer – Rollin N – [THE THIRD MOVEMENT] 4. Dolphin – Mashpit – [OBLIVION] 5. Xaturate & Edub – Big Foot – [PRSPCT XTRM] 6. Detest – Switch It Up – [MOTORMOUTH] 7. Djipe – Worldrot – [HERESY] 8. Edub – Call To Jesus Remix – [MOTORMOUTH] 9. Deathmachine – Nasty
10. The DJ Producer – Suffering (Dataklysm 2017 Reboot)
11. THe Satan & Xpander – Trapped – [MOTORMOUTH] 12. Dolphin – The Reigning Bumbaclart – [OBLIVION] 13. I:GOR – Public Enemy – [PRSPCT XTRM] 14. Dither – Raggacore – [THE THIRD MOVEMENT] 15. The Outside Agency & Mindustries – The Immobilizer (Akira Remix) – [GENOSHA] 16. Hellfish – Crack Wars (Toilet Wars Reboil) – [DEATHCHANT] 17. BRyan Fury – 3NYA – [PRSPCT XTRM] 18. Khaoz Engine & Xaturate – Straight To The Cut – [PRSPCT XTRM] 19. Hellfish – Serious Evil Mission Shit 4 – [DEATHCHANT] 20. Moby – Go!! (Dolphin Remix) – [PRSPCT XTRM] 21. Deathmachine & N-Vitral – Perfect Machines (DATAKLYSM REMIX)
22. Tripped – Fucking Child – [MADNACK RECORDS]

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