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5 août 2014

On y était : le MEG Montréal, jour 2

par rédaction Tsugi

Après une grosse après-midi passée à Osheaga sur l’île Sainte-Hélène, c’est clairement sur les rotules qu’on entre au Belmont, boulevard Saint Laurent. Mais on peut compter sur la programmation du MEG pour vous maintenir le pied à l’étrier.

A peine entré, on découvre Das Mörtal, visiblement au sommet de sa forme. Grosse électro tous azimuts, samples vocaux sur fond de basses noisy, on a de quoi se mettre sous le tympan. Malheureusement pour lui, il est compliqué de faire sortir les gens avant minuit lorsqu’Outkast joue à quelques encablures : sept personnes sur la ligne de départ, une bonne cinquantaine à l’arrivée. Dommage, mais vu la prestation, on devrait continuer à entendre parler de lui.

Juste après c’est DJ Nokturne qu’on retrouve aux platines. Simple, efficace et surtout… suffisamment long pour pouvoir enfin aller goûter une fameuse poutine (ben oui, faut bien trouver un moment pour manger, c’est tombé sur lui, désolé). Une fois l’alliance frites, œuf, bacon, (10 points de cholestérol supplémentaires en 5 fourchettes ! Combo !) retour au Belmont pour arriver devant un live « synthé/guitare ». Ce fut la belle surprise puisque ce n’est pas la formation que l’on attendait pour le live de Pomo. Une électro-pop punchy, accompagnée par des synthés entre grésillements et mélodies rythmiques, le tout au format concert. Et on doit bien avouer que le cocktail est foutrement efficace, savant mélange de kick et de groove. On assistera même à une fin de set des plus enthousiasmantes – qui nous aidera même à retrouver notre énergie perdue, c’est dire.

Mais depuis un moment, un nom fait le tour de la salle. Tout le monde attend le début du set de Danger. Intro longue (mais pas trop), sombre, tendue… Le producteur français avance – comme à son habitude – masqué et sait comment faire monter la pression. Contrairement aux titres de ses morceaux (« 1:42 »; « 1:29 »), on ne compte pas les heures qui défilent. Un set d’électro-pop nerveux, agressif, mais toujours sous contrôle. Malheureusement trop court puisque même sous les applaudissements et les « encore » de la salle, c’est lui qui nous montre l’heure sur son poignet. Et même sous son masque, on pouvait sentir son désarroi de devoir s’arrêter là.

Meilleur moment : le set de Das Mortal : mortel !

Pire moment : la playlist jouée entre Pomo et Danger : attention, ça aurait (presque) pu nous pousser à partir.

(Pierre-Louis Hahn)

 

A lire : On y était : le MEG Montréal, Jour 1 & Osheaga
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