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23 juillet 2015

On y était… The Shoes et Super Discount au festival Fnac Live

par rédaction Tsugi

Pour sa 3ème soirée, Fnac Live et donc le parvis de l’hôtel de Ville accueillaient Dominique A et Baxter Dury, des futurs grands noms comme la fabuleuse Jeanne Added et également des artistes qu’on attendait pour se trémousser sous une chaleur de plomb. 

Arrivée aux crash-barrières, je me place pour capter l’entrée de The Shoes qui dévoilaient les nouveaux titres de leur album Chemicals, à paraître le 2 octobre prochain. Les Remois entrent en terrain (presque) conquis et affichent tout de suite la couleur : le live va être électrique et va taper très fort. Partie peu équipée, forcément mes tympans commencent à souffrir vu l’intensité du beat jusqu’à ce qu’un voisin me tende deux filtres de clopes pour faire office de protection : on dit que c’est l’intention qui compte. 

A l’opposé des concerts défendant leur premier album, The Shoes prend ici un virage électro déjà entamé lors du concert de la Cigale en novembre dernier, où les machines ont remplacé les percussions. Ce virage s’accompagne de vidéos, concentré de la trash gentille des internets : du gif, Michaël Jackson, Nabilla, des LOLcats, des beaufs en pagaille et on suppute que Guillaume et Benjamin ont pas mal traîné devant leurs ordis, au point de se demander si on assiste pas au diaporama de la Page Pute de Brain Magazine…  Un univers qui échappera et c’est tant mieux, aux plus de 40 ans s’étant déplacés ce soir là. « Time To Dance » fut évidemment le titre qui souleva le public (« ah mais oui, c’est eux .. ! »), véritable tube, confirmant la qualité indéniable des compositions du duo. 

Ce fut ensuite au tour d’Etienne de Crécy avec Super Discount, d’illuminer le parvis au son d’une house vitupérante. Avec Alex Gopher et Julien Delfaud, le trio déroule les tubes du dernier album, Super Discount 3, où la pop se mêle habilement comme sur « Smile » ou « You« . On se retourne et la foule compacte et séduite, se met à danser dès chaque intro. Le décor, laissant place à des jeux de lumières grâce aux néons camoufle les 3 producteurs derrière une mise en scène tantôt arc en ciel, tantôt sombre.

Ce set ressemble à une boum géante et populaire, la véritable fête de fin d’année où on se lâche, où on se tâche, où on célèbre l’été – réconciliant les différentes générations présentes ce soir là. 

Emilie Fléchaire

Meilleur moment : Baxter Dury rejoint Etienne de Crécy sur scène pour un vrai featuring sur « Family« , morceau brûlant, clôturant le set du frenchy avec une classe très british.

Pire moment :  The Shoes se lâche sur les machines, et on a eu la sensation de passer la frontière belge allemande dans une Golf tunnée couleur lamée et tape-cul… Mais cela aurait pu aussi être le “meilleur moment”.

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