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13 mai 2013

Tsugi parie sur… Backt Mariah, l’interview

par rédaction Tsugi

Après son passage dans la rubrique “Tsugi parie sur” de notre magazine, nous donnons la parole à Backt Mariah pour lui donner l’occasion de vous mettre l’eau à la bouche.

 

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Julien, j’ai 22 ans, je suis né le 31 octobre pendant la nuit Halloween – je pense que les conditions astrales de cette nuit-là ont influencé pas mal de trucs. J’ai vécu dans un petit village de Bourgogne jusqu’à 17 ans, dans une grande maison au milieu des bois. Mes copines avaient toutes peur de venir chez moi parce que c’était pas éclairé. Pas loin il y avait cimetière et un vieux fort abandonné dont on disait que les toxicos y passaient leurs nuits.

 

Quelle influence ont eu tes parents sur ton rapport à la musique?

Personne n’écoutait jamais de musique à la maison. À la limite l’influence a peut-être été dans la rebéllion, “j’écoute Anorexia Nervosa (groupe de black metal français, ndlr) parce que vous trouvez ça inaudible et qu’ils s’habillent dans un style que vous n’aimez pas”.

 

Qui étaient tes idoles musicales en grandissant ?

D’abord c’était Britney, je me souviens avoir découvert le clip de “Baby One More Time” un matin avant l’école, une révélation. Ma mère m’achetait tous les Star Club ensuite pour avoir les posters. Ensuite il y a eu Marilyn Manson vers 13 ans. Comme pour Britney, je me suis abonné à Hard’N’Heavy, collection de t-shirts etc. Pour moi le fossé entre les deux n’est pas si grand. En tout cas, par Manson j’ai ensuite découvert le “vrai” metal, notamment ce que je préfère, le black metal et le côté tonnes de maquillage/prières pour Satan.

 

Comment t’es-tu mis à faire de la musique ?

Mes parents m’ont offert une guitare sèche pour mon brevet des collèges. J’enregistrais les deux accords que je connaissais sur mon mp3, avec des rythmiques à base de stylos bic tapés contre des verres d’eau etc. J’ai fait de la batterie ensuite et combiné tout ça.

 

Quel était le tout premier morceau que tu as écrit ?

Il s’appelait “Prière post-mortem” et parlait de mes relations avec les gens morts. Le sujet est toujours là aujourd’hui.

 

Tu as fait partie du groupe Edimbourg auparavant, comment as-tu vécu l’expérience ?

C’était un projet basé sur notre relation avec ma camarade. Avant de faire de la musique on voulait coller des affiches dans les rues. Ensuite on s’est mis à faire de la musique, on a enregistré quelques morceaux, fait des concerts…

 

Quand on te demande ce que tu fais comme genre de musique, tu réponds quoi ?

Entrer dans des considérations de style me semble compliqué et chiant. Mais on m’a dit il y a peu que c’était “dark connasse”, je trouve ça hyper flatteur.

 

Tu avoues avoir une faiblesse pour la pop la plus sale. Quels sont les chanteurs et chanteuses que tu écoutes qui sont les moins faciles à assumer ?

J’aime tous les morceaux du top club de Direct Star, de Will.i.am à Selena Gomez, Nicki Minaj… Evanescence aussi, c’est la honte du néo-métal, genre qui est déjà un peu la honte du métal, mais je n’y peux rien, ça me touche.

 

Quels sont tes plans pour le reste de 2013 ?

Je prépare des lives pour quelques dates pendant l’été, j’aimerais aussi sortir quelque chose de plus formel.

 

Quel est ton : morceau préféré de tous les temps ?

“My Sweet Prince” de Placebo, ou la reprise de “Jackie” (de Sinnead O’Connor), une histoire de femme de marin qui attend son mec alors qu’il n’est visiblement pas près de rabouler un jour.

 

Le morceau du moment que tu ne cesses d’écouter?

“Work” d’Iggy Azalea, à chaque fois que je l’écoute je vois ses cheveux et ça me fascine.

 

Le morceau qui n’aurait jamais du exister ?

“Je te donne” de Jean-Jacques Goldman. Son existence ne me posait pas de problème jusqu’à ce que je l’entende dans un célèbre dancing du IIIe arrondissement. C’était justement avant “Tourner les serviettes” : la descente a été très brutale.

 

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