Samedi 21 juin, le Cabaret Sauvage ouvre ses portes pour accueillir 11 heures de musique non-stop… Et qui sait, peut-être vous ? Au programme musique du monde entier et une soirée « très très sauvage ».
Quizz ! Que célèbre-t-on le 21 juin ? Non, pas la fête des Pères — sinon, vous seriez un peu en retard — mais la fameuse Fête de la musique. Pour éviter d’aller écouter votre oncle faire une énième reprise de « Wonderwall », Tsugi vous a déniché la soirée à ne pas manquer.
Pour l’occasion, le Cabaret Sauvage investit l’ensemble de son domaine pour ne passer que du bon son. De sa flamboyante piste intérieure à sa large terrasse bucolique, les rythmes du monde entier viendront se rencontrer pour célébrer la 43ᵉ édition de la Fête de la musique — merci Jack Lang. On sort vite ses agendas : comment passer à côté de cette programmation ?
Huit formations se succéderont pour cette soirée aux sonorités tantôt maghrébines, tantôt sud-américaines.
Avant cela, la première couleur musicale du festival vire à l’électronique. Ouai Stéphane, furieux multi-instrumentiste et bricoleur d’instruments MIDI, a une ambition : rendre l’électronique accessible en y ajoutant fun et pop. Une ambitieuse entrée en matière avant de plonger dans l’univers UK du mystérieux Swimming Paul. Dans la veine d’un Fred again.. ou de Overmono… Vous êtes sûrement déjà tombés sur son single « Fading« . Bien moins discret avec ses maniFEZtations (vous l’avez ?), I AM FEZ embarque le public dans une expérience collaborative, intégrant à sa musique des séquences d’enregistrements prises sur place. C’est techno et trance, puissant et farfelu.
Les sonorités adorées par Acid Arab prennent aussi le contrôle du Cabaret Sauvage. Et ce, pour une bonne raison : Kenzi Bourras, aux commandes du groupe depuis ses débuts, viendra imposer son groove ! Sa maîtrise des synthétiseurs et de la musique orientale ? On l’a vu collaborer aux côtés de grands noms : Khaled, Rachid Taha, 113 ou encore Kery James. Olkan & la Vipère Rouge s’impose comme la relève toute fraiche d’Acid Arab. Il propose une ravageuse musique qu’il qualifie d' »électronique méditerranéenne ». Il n’y a qu’à écouter leur tubesque « Crocodile Logo ».
Cheikha Hadjla, incarnation du raï populaire et reconnue pour son rôle clé dans la tradition des medahates, vous l’aurez compris par cette rapide intro : c’est l’artiste à ne pas manquer pour cette Fête de la musique.
On vous a promis du latino : chose promise, chose due… et le tout en grande pompe ! L’école Sambatuc avec sa quarantaine de danseur·euses et percussionnistes, installera au milieu du chapiteau une batucada, inspirée de celle de Rio pour une explosion samba, afro-latine et funk. DJ El Dany complètera cette prog sud-américaine avec un set reggaetón, salsa et tout le reste du large éventail des genres latino.
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Oui, la programmation est folle ! Oui, on vous met le lien de la billetterie ici. Et oui, on a hâte de vous retrouver là-bas pour LA soirée à ne pas manquer de cette Fête de la musique 2025.