Trans Musicales 2024 : les pépites qu’il faut courir voir
Les Trans Musicales, ça débute ce mercredi. Les Rencontres sont de retour pour une 46e édition jusqu’à dimanche. Près de 80 artistes de la scène émergente feront vibrer les différentes scènes de la ville de Rennes. Focus sur quelques uns des artistes à voir !
C’est de nouveau l’heure des Rencontres Trans Musicales de Rennes ! Un festival sur cinq jours où les artistes de la scène émergente du monde entier se côtoient. Parmi eux, quelques pépites ont retenu notre attention… Suivez le guide.
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Début des festivités à la Salle de la Cité. Parmi les artistes prévus, on a retenu la présence de Ziyad Al-Samman. Le crooner à l’aura mélancolique, né d’un père syrien et d’une mère britannique, chante l’amour de la vie, la beauté des voyages et l’amitié. Ses mélodies entraînantes et joyeuses de disco-pop psychédélique transpirent le talent de ceux qui l’inspirent : Iggy Pop, Bowie ou encore le chanteur égyptien Amr Diab.
Lignes de basses entraînantes, synthétiseurs, influences de chansons orientales : Ziyad Al-Samman propose un concentré de joie à l’énergie brûlante, sans cesser de regarder dans le rétro et de rendre hommage à ses origines. L’énergie de MGMT, les manipulations vocales de Justice ou de Daft Punk, se perdant autant dans l’indie que le rock de LCD Soundsystem : le tout crée une bande-son euphorique et fiévreuse que propose cette bête de scène à la fougue débordante.
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C’est la chanteuse Girl Ultra qui viendra clore cette soirée d’ouverture à la Salle de la Cité. Basée à Mexico, elle est considérée comme l’une des artistes les plus innovantes de son pays. Elle a réussi à se faire une place sur la scène musicale mexicaine en quelques années. Mariana de Miguel (son nom à la ville) mélange R&B, rock, musiques électroniques et latino, le tout sublimé de sa voix envoûtante. Après être passée sur Tiny Desk, Colors Berlin, Boiler Room ou dans des festivals tels que Primavera ou Coachella, elle sera de la partie aux Trans.
Les Trans reprennent aussi leurs quartiers au Liberté, espace de concerts gratuits en journée. Jeudi, c’est ici que la Franco-Coréenne Miki navigue entre city pop japonaise et musiques électroniques. Dans sa chambre elle bricole des sons, distord sa voix, écrit sans filtre des morceaux intimistes et second degré, comme « échec et mat » et « jtm encore ». Phénomène à confirmer.
Juste après Miki, le duo franco-britannique PAMELA débarque. Pros de l’impro, Sam Sprent et Simon Quénéa composent leur musique à l’instinct. À la croisée de The Cure et de Fontaines D.C., leur « dance music » s’inspire à la fois de britpop et d’indie rock. Après avoir réalisé les premières parties des Zéniths de Zaho de Sagazan, ils continuent sur leur lancée avec des titres optimistes comme leur récent single « G.R.E.A.T. », hymne à l’individualité et à la résilience.
Vendredi, Kaba & Hyas seront en live dans le Hall 5. Les deux artistes évoluent entre rap et musique éléctronique, avec de fortes influences house comme on vous l’expliquait il y a bientôt un an. À mi-chemin entre le flow rap de Kaba et la culture club de Hyas, speed garage et breakbeat, pour un show hybride live/DJ set de haut niveau. À ne pas louper !
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Et enfin samedi dans le Hall 5, on recommande la comète électronique Fcukers. Un trio venu de Manhattan avec Shannon Wise au chant, Jackson Walker Lewis à la guitare, basse et claviers et Ben Scharf à la batterie. Trois musiciens qui se sont rencontrés dans les clubs, réunis par une passion commune pour les sons des années 90 et 2000. Au programme : trip hop, big beat et tout ce qu’il y a entre les deux. Les « cool kids » de Daft Punk et des Chemical Brothers enflamment déjà les pistes de danse du monde entier, ça promet !
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Découvrez Yannis & The Yaw : le projet du chanteur de Foals, Yannis Philippakis et du regretté batteur Tony Allen. Après deux jours en studio à enchainer les jam sessions, les deux musiciens avaient entrecroisé leurs influences rock, funk, jazz et dub pour en extraire plusieurs chansons. Malheureusement, avec les restrictions liées au Covid, le projet est inachevé au moment de la mort de Tony Allen en 2020.
Yannis finalise les chansons et donne le jour à l’EP Lagos Paris London, qu’il sort sous le nom de scène de Yannis & The Yaw. Un projet comme une célébration de l’homme qui l’a tant inspiré, aux textures rock viscérales. Et pour retranscrire l’esprit de Tony Allen sur scène, certains de ses plus proches collaborateurs accompagneront Yannis Philipakkis, ce samedi soir au Hall 8.
À savoir que tous les soirs à l’affiche de L’Aire Libre, vous retrouverez le jeune groupe belge candeur cyclone. Leur musique, que vous connaissez peut-être via les réseaux sociaux, mêle rock, rap et techno, avec une bonne dose d’autotune. Deux jeunes voix en questionnement sur le passage à l’âge adulte, dans une démarche sincère et sans artifices, accompagnés en live par Dani Terreur.
Au-delà des noms cités, allez vagabonder à travers la prog, et on se retrouve sur place. Découvrez la programmation complète des Trans Musicales 2024 et prenez vos places ici !