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10 juillet 2019

Tsugi Daily : Pussy Riot revient avec « ЧЁРНЫЕ СНЕЖКИ » (neige noire), un morceau comme un pamphlet écologique…

par Elie Chanteclair

Chaque matin, Tsugi Daily fait le point sur les petites infos marrantes, idiotes ou au contraire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picorer sans modération !

Les Pussy Riot reviennent avec « ЧЁРНЫЕ СНЕЖКИ » (« Neige noire »), un morceau comme un pamphlet écologique

Ne vous fiez pas aux quelques premières notes mélodiques, voire enfantines, qui ouvrent ce nouveau morceau. Avec « ЧЁРНЫЕ СНЕЖКИ » ou « Neige noire » en français, le groupe féministe d’origine russe n’a rien perdu de son amour pour le rock qui tâche. Ni à leurs cagoules fétiches. Ni à leur colère révolutionnaire. Ce titre imagine un monde post-apocalyptique où une neige noire aurait recouvert le monde et où les ruisseaux seraient devenus rouge dans la Grande Russie. Un manifeste à la fois écologique et critiquant fortement la Russie de Poutine — le combat le plus connu de Nadya Tolokonnikova et ses collègues. « ЧЁРНЫЕ СНЕЖКИ » est une collaboration avec MARA 37, avec qui, selon un communiqué de presse, les Pussy Riot aurait mené « une série d’actions de guérilla dans les forêts russes » afin de sensibiliser leurs compatriotes aux préoccupations environnementales. Ce nouveau clip s’accompagne d’une lettre ouverte rédigée à l’attention de « Putin et ses potes », dont Potamine, Deripaska et Abramovitch (qui sont tous des hommes d’affaires et oligarques russes). On peut notamment y lire : « La fortune de Vladimir Potanine (19 millions de dollars), s’est construite sur la force de travail d’individus forcés à vivre dans l’une des villes les plus sales du monde. Selon certains témoignages, la quantité de déchets toxiques à Norilsk dépasse même celle de Tchernobyl. » La bataille semble loin d’être terminée.

Les Pussy Riot se produiront à Birmingham, dans l’Alabama, ce jeudi 11 juillet, pour protester contre les lois anti-avortement. Les recettes du concert iront aux associations Yellowhammer Fund et à Planned Parenthood. Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook de l’évènement

Lonepsi attend d’écrire sa « dernière chanson triste »

Un cap a été franchi. Après trois EPs en totale indépendance, le rappeur Lonepsi a rejoint le label 3e Bureau – connu notamment pour compter parmi ses rangs le grand Orelsan – et autant dire que l’ascension est palpable. Un mix et un mastering réalisés par Nk.F, l’ingénieur du son le plus coté du rap français (ayant notamment officié derrière les albums de Damso ou PNL), un très beau clip signé Jean-Charles Charavin où les plans-séquences s’enchaînent dans une ambiance des plus cinématographiques. Côté musique, « Ma dernière chanson triste » est, comme on peut s’y attendre, un titre mélancolique et introspectif. La voix de Lonepsi zigzague constamment entre les mélodies chantées et le rap, voire la chanson française avec une manière d’articuler son texte proche du parlé-chanté. Un bel avant-goût de son premier album à venir.

Do Nothing Club : une série d’édits aux accents tropicaux par Turnbalism

Le label Coquelicot Records a invité le français Turnbalism sur le deuxième volume de la série Do Nothing Club, une compilation basée seulement sur des edits et remixes, soi-disant improbables. La première release de l’artiste sort aujourd’hui et comprend 3 edits parfaitement adaptés à la saison estivale. Après un long voyage en Afrique du Sud, le jeune artiste de retour en France s’inspire des sonorités africaines dans sa musique pour les mélanger à la house music. Cette compilation illustre à merveille ce qui l’a influencé, et visiblement Turnbalism a fait un tour à Soweto, quartier pauvre de Johannesburg, puisqu’il a édité le son “Soweto love”. Notre coup de coeur ? “Dog World” qui reprend le morceau “Dog Eat Dog” de Souljazz Orchestra, groupe canadien qui fusionne jazz, funk et afrobeat. Le tout donne une compilation solaire qui va accompagner vos meilleurs apéros cet été.

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