🔊 Le label house Pont Neuf fête ses 5 ans avec une compile présentée par Etienne De Crecy

par | 18 03 2021 | news

Pour ses cinq ans, le label house français Pont Neuf Records sort une compilation de 12 titres inédits qui regroupe le meilleur de l’écurie et quelques-uns de leurs proches. Adéquatement intitulé Hexagonal Club Vol.2, ce various artists donne l’occasion de faire le point avec son fondateur Thomas Prunier sur cette belle histoire qui dure depuis cinq années, ainsi que de se remémorer l’explosion de la French Touch racontée dans la compilation par Etienne De Crecy. Sortie prévue le 23 avril.

Ă€ chaque anniversaire sa compilation. Fidèles Ă  leur habitude depuis Habemus Paname, les Parisiens de Pont Neuf Records cĂ©lèbrent leurs cinq ans cette fois-ci avec Hexagonal Club Vol.2. Cinq annĂ©es (dont deux passĂ©es en rĂ©sidence au Rex Club) riches en soirĂ©es et en projets, avec tout pile 25 sorties de qualitĂ© made in France. On retrouvera sur cette nouvelle compilation des membres de la maison comme Madcat et Tour-Maubourg, ainsi que d’autres invitĂ©s proches du label comme Flabaire ou Vitess pour ne citer qu’eux. Pour l’occasion, Etienne de CrĂ©cy a prĂŞtĂ© sa voix entre chaque track pour raconter l’histoire de la scène house française et de la French Touch. On a fait le point avec le boss de Pont Neuf, Thomas Prunier.

Pont Neuf

©Thomas Brandy

Comment s’est formé le label ?

Il s’est formĂ© il y a cinq ans, quand j’étais encore promoteur, en organisant des teufs Ă  Paris, notamment au feu Social et au Wanderlust. Au fil des soirĂ©es, j’ai rencontrĂ© tout un tas de jeunes producteurs qui sont tous devenus des potes. Et l’envie de monter un label me trottait dans la tĂŞte depuis un moment. Il n’y a pas eu de vrai moment clĂ©, j’ai dĂ» me dire « allez go Â» sur un Ă©nième coup de tĂŞte (rires).

Comment tu vois la scène house française actuelle ?

On a eu énormément de labels et d’artistes qui ont émergé depuis 5/6 ans. Depuis, cette scène a eu le temps d’être mieux reconnue, même si elle est encore considérée comme une sous-culture – à tort quand on sait que la musique électronique est le genre de musique française qui se vend le mieux à l’étranger. L’idée de ces compiles, c’est justement de figer cette nouvelle scène dans le temps, de la célébrer. Et qu’on puisse, je l’espère, s’en souvenir dans 10, 20 ans ou plus.

 

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Après cinq ans, quel est votre plus beau souvenir de l’aventure Pont Neuf ?

CompliquĂ© d’en choisir un en particulier ! Mais j’ai un souvenir assez limpide et amusĂ© en pensant Ă  la gueule qu’on s’est tous tapĂ©e quand le Rex a acceptĂ© qu’on fasse notre toute première teuf chez eux pour le lancement du label. Madcat m’avait fait une Thierry Roland : « C’est bon, je peux mourir tranquille Â». C’était complètement fou, pour nous, qu’on ait leur confiance alors qu’on venait littĂ©ralement de nulle part.

Vous voyez quoi pour les cinq prochaines années ?

On espère plein de bonnes choses ! On verra si on arrivera à trouver un intérêt du public d’ici cinq ans, ce serait déjà un joli pari à mener. Mais on a plein de projets excitants sur lesquels on travaille pour la fin de l’année et celle à venir.