Le dernier son de Bonobo, « ATK » est un hymne à la dance-music. Si vous non plus, vous n’arrivez pas à vous remettre sur les rails de la rentrée, visionnez sans modération le clip : un trip ferroviaire qui vous offre un délicieux moment d’évasion au Portugal.
Pas besoin d’être un globe-trotteur pour avoir connu ça. On entre dans le train -souvent en sueur puisqu’on était à deux minutes de le louper- on se retrouve évidemment dans le carré entre deux enfants qui ont décidé de s’affronter au Uno comme si leur vie en dépendait. Une seule solution s’offre à nous : s’évader de ce monde miteux en enfonçant nos écouteurs dans nos oreilles. Bonobo s’occupe de nous, de vous. Que ça soit un retour ou une entrée dans les vacances, son nouveau son « ATK » va vous mettre en joie. Il est sorti sur OUTLIER, label de l’artiste et sous-label de Ninja Tunes, son collaborateur et ami de longue date.
Chef de file du downtempo des années 2000, l’Anglais Bonobo a su se débarrasser des clichés entourant cette musique pour tracer sa propre voie. Sans jamais se renier, il a évolué disque après disque, aboutissant à son septième album Fragments, maîtrisé et équilibré. « ATK » est issu des sessions d’enregistrement de cet album. Halte à la mélancolie ! Un petit coup de flûte et beaucoup de percussions sont là pour vous rappeler que la vie, c’est cool. Laissez votre tête tomber sur la vitre et regardez le paysage défiler sous vos yeux. Si votre 4G vous le permet, on vous conseille vivement de lancer le clip, réalisé par les frères McGloughlin. Ce nom vous dit quelque chose ? C’est normal. Ils ont déjà collaboré avec A$AP Rocky.
Cette vidéo avance à 50 km et ce n’est clairement pas elle qui va vous aider à vous remettre sur les rails de la rentrée. Ce n’est pas pour rien qu’on vous prend l’image du train depuis le début de cet article : le clip nous catapulte à la place passager d’un train à grande vitesse. On y voit des rails, des villes des pigeons aussi et même un peu de verdure ! De quoi vous aérer un peu -bande de Parisiens!- En commentaires, les gens se bataillent pour savoir quel pays traverse ce train. Mais les azulejos ne trompent pas, il s’agit bien du Portugal. On vous avoue qu’au bout de 3 minutes du clip, on commence à avoir un chouille mal au cœur. Mais c’est le prix pour voir de nouveaux horizons remplis de ruelles aux bâtiments roses, d’art urbain acidulé et de citronniers. Les réalisateurs expliquent : « Nous voulions créer un film minimal incarnant les idées de sérendipité et de perception, permettant au monde de se révéler de manière inhabituelle et spontanée. Si vous avez déjà regardé par la fenêtre d’un train pour voir les fils et les carreaux s’entrelacer et danser de manière magique, c’est, en substance, ce que nous voulions capturer dans notre film. Notre propre “zoetrope” vivant. » Accompagné du son entrainant de Bonobo, on n’a qu’une envie : sauter du train pour rejoindre les Portugais danser.
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