2 juin 2022

🗞 Festivals d’hier et de demain, le Tsugi 151 dans les kiosques !

Tsugi 151 : Festivals mon amour : d’hier à d’aujourd’hui, la saga de ces évènements qui nous rapprochent.

Nous les avons tant aimés les festivals. Depuis deux ans, nous avons tremblé pour leur survie. Ce printemps les a heureusement ramenés au cœur de nos activités. C’est désormais une certitude : les semaines à venir vont être riches de ces évènements de toutes tailles, rassemblant générations et styles musicaux. Des grandes messes pour Dieux multiples. Pourtant les clignotants ne seraient pas tous au vert. Une campagne lancée par la Sacem pour inciter les foules à retrouver le chemin des salles le rappelle : le spectacle vivant a été fragilisé pendant la pandémie et les habitudes de fréquentation modifiées. D’anciennes croyances se sont trouvées soudainement ébranlées : l’alignement de supposées têtes d’affiche n’assurerait plus la garantie d’une billetterie, elle aussi, trois étoiles. Un virage qui, s’il se confirmait, devrait pousser les programmateurs à plus de diversité et d’audace. Pas forcément une mauvaise chose vu la multiplication des plateaux interchangeables bâtis sans réelle considération artistique. Dans ce numéro largement consacré à nos amis les festivals, nous avons préféré nous intéresser aux petites et grandes histoires de rassemblements passés ou présents à la forte identité. Et on a même essayé d’imaginer à quoi pourrait ressembler le We Love Green ou le Coachella de 2040. Parce que la culture, comme l’ensemble de la société, arrive à un tournant: on fonce droit dans le mur sans se soucier des générations futures, ou bien on se mobilise pour qu’un autre monde soit encore possible. Notre choix est fait.

Patrice Bardot