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1 août 2014

Le Teasing (3) : pourquoi The Acid met tout le monde d’accord

par rédaction Tsugi

Fin 2013, surgissait un véritable ovni, ou plutôt devrions-nous plutôt dire « omni ». Un objet musical non identifié à trois têtes qui, peu de temps après sa sortie, parvenait déjà à la lumière. Non identifié ? Enfin presque, puisque derrière ces fameuses trois têtes susnommées, on retrouvait la voix cristalline de Ry Cumming (Ry X pour les intimes qui sont tombés sur la pub’ Sony), les beats de Steve Nepala (qui a également bossé pour Drake) et les arrangements du producteur Adam Freeland. Pour composer ce premier EP, la triplette est allée s’enfermer dans le studio de Steve à Mount Washington. Résultat : les quatre titres sont enregistrés en quatre jours. Le rythme est donné. Quelques mois plus tard sort Liminal, leur premier album.

Et la sauce The Acid emballe tout le monde, ou presque. Brassant les genres avec la méticulosité d’une bande de chimistes-geeks, les trois gars de The Acid sont acclamés par toutes les critiques. Et qu’on mette Liminal dans les oreilles d’untel ou d’untel, on s’aperçoit rapidement que, qui que l’on soit, et quoi que l’on écoute, chacun y trouve son compte. Des fanas d’électro minimaliste aux puristes rock, des amateurs de songwriting doucereux aux friands d’ambient perchée, on vous explique pourquoi The Acid se conjugue à toutes les sauces. Et bien évidemment, on vous en dit plus dans notre magazine numéro 74, dans vos kiosques depuis un mois.

Pour ceux qui aiment James Blake et Nicolas Jaar

A l’écoute de « Veda », deuxième titre de Liminal, on peut aisément faire le pont avec les maîtres des maîtres en ce qui concerne les textures atmosphériques : les grands James Blake et Nicolas Jaar. La voix cristalline de Ry X est portée par un beat minimaliste rassurant comme un coeur qui ne s’arrêterait jamais de battre.

Pour les coeurs tendres

Les amateurs de songwritings doucereux y trouvent aussi leur compte. La faute à Ry X et sa voix si hautement perchée, comme le prouve le titre « Ra ».

Pour ceux qui préfèrent une électro plus bruitiste

Le titre « Creeper » conquiert les puristes du genre. Ceux qui préfèreront un beat épileptique à de doux arpèges. Ceux qui, en fin de compte, aiment les bruits bizarres et les coeurs qui battent vite, très vite.

Pour les perchés

Toute la qualité de Liminal, c’est qu’il brasse ces genres dans une suave alchimie, sans jamais s’égarer. On y trouve ainsi des ambiances particulièrement perchées, comme le prouvent les quatre minutes évasives et quasi religieuses de « Feed ». Entre frissons « ambient » et recueillement.

Pour les fanas de rock

Parce qu’on y trouve aussi des textures rock, dans Liminal. Le plus criant dans le genre, c’est le tube « Basic Instinct », sa voix qui se casse et ses guitares écorchées vives qui qui progressent vers le noir et ses nuances, ammorçant une montée qui vous évoquera quelques souvenirs tortueux.

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