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1 avril 2016

Les 10 albums que l’on attend le plus ce printemps

par rédaction Tsugi

C’est une période chargée en sorties qui se profile à l’horizon, du coup on vous a fait notre petite sélection de printemps des dix albums que l’on attend avec le plus d’impatience. 

ANOHNI

ANOHNI, qu’on connaissait autrefois sous le nom d’Antony Hegarty (au sein d’Antony and the Johnsons) a troqué les pleurnicheries pianistiques contre des brulots politiques et électroniques produits par Hudson Mohawke et Oneohtrix Point Never. Une association évidemment fascinante, qu’on retrouvera en long format au coeur du printemps, pour voir jusqu’où la première transsexuelle nommée aux Oscar peut pousser la population à se retourner contre les puissants. 

Hopelessness, sortie le 06 Mai sur Rough Trade/Beggars. 

Pantha du Prince

De battre notre coeur s’est un peu arrêté à l’annonce de la sortie d’un nouvel album de Pantha du Prince. Il faut dire que cela faisait plus de six longues années que le producteur allemand n’avait rien sorti en solitaire – depuis son LP Black Noise. Surtout que sur ce nouvel opus, l’artiste prône un retour aux sources et tend à se reconnecter avec des façons humaines de communiquer, et non plus avec des moyens numériques : « Je parle de rencontrer des gens. Je veux couper court avec toute cette poussière numérique qui nous entoure ». Une bien belle idée. 

The Triad, sortie le 20 mai sur Rough Trade

Kaytranada

On n’en pouvait plus d’attendre le premier album de Kaytranada. Le jeune producteur, né à Haïti mais aujourd’hui basé à Montréal va enfin mettre fin à notre souffrance avec un premier long-format qu’on vous annonce déjà épatant, où l’on retrouve toutes ses obsessions habituelles : hip-hop, house, R&B, soul, etc. On y entend aussi une palanquée de guests : Syd de The Internet, AlunaGeorge, Vic Mensa et même Craig David, le revenant, qui en profite pour sortir du trou sans fond dans lequel il s’était vautré.

99%, sortie le 06 mai sur XL/Beggars.

Gold Panda 

Derwin Schlecker aka Gold Panda a également repris le chemin du studio et s’apprête à sortir son nouvel album Good Luck and Do Your Best, enregistré bien au chaud chez lui à Chelmsford et mixé dans le studio de Luke Abbott, pépouze. Largement inspiré par divers voyages au Japon en 2014, l’album tire son titre d’une réplique d’un chauffeur de taxi nipon qui a souhaité à l’artiste « Bonne chance, et faites de votre mieux ». Tout en poésie Gold Panda, toujours. 

Good Luck and Do Your Best, sortie le 27 mai chez City Slang. 

Whitney

Whitney est la rencontre entre deux anciens des Smith Westerns, Julien Ehrlich, batteur et chanteur à la voix en falsetto et Max Kakacek, guitariste et auteur. Dès janvier, leur premier single, “No Woman” résonnait partout, nous suivait à la trace, comme un visage porté par tout un chacun. Leur premier album porte avec lui la mélancolie de l’automne mais vous poussera, comme nous, à mimer Will Miller tout le printemps pour quelques performances d’air-trompette.

Light Upon The Lake, sortie le 3 juin chez Secretly Canadian/PIAS.

Parquet Courts

Arrêtez tous, voici le meilleur album rock de 2016. Les Parquet Courts prennent la tangente après leur décevant Monastic Living. Comme sur Sunbathing Animals, on est ici dans la tradition du rock new-yorkais, avec des instrumentations rappelant fortement le Velvet Underground. De la rage de “Dust” jusqu’au fuzz des westerns spaghetti avec “Berlin Got Blurry”, Parquet Courts nous démontre qu’on peut faire du rock introspectif sans endormir les foules.

Human Performance, sortie le 15 avril sur Rough Trade/Beggars.

Julianna Barwick

Que ceux qui ne connaissent pas la sirène Julianna Barwick profitent de la sortie de son troisième album pour se mettre au parfum. La musique de la native de Louisiane est une sorte d’ambient élégiaque formée de couches de voix et d’instrumentations électroniques ou classiques minimalistes. Le tout, c’est de se laisser emporter, envoûter même, par le chant pénétrant de la jeune femme, qui semble décidée sur ce nouveau disque à pousser un peu plus les productions en avant.

Will, sortie le 06 mai sur Dead Ocean.

Jessy Lanza

A l’époque de la sortie de son premier album, on avait trop vite classé la Canadienne Jessy Lanza dans une case R&B intello réductrice. D’ailleurs, la grande copine de Caribou et de Junior Boys (dont la moitié, Jeremy Greenspan, produit ses disques), prouve sur son deuxième album qu’elle est totalement inclassable. Comme ce single “It Means I love You”, qui semble un temps poursuivre ses pérégrinations vaporeuses avant de mettre l’accent sur des percussions folles, qui rappellent presque “A Tooth For An Eye” de The Knife. 

Oh No, sortie le 13 mai sur Hyperdub.

LUH

Suite à la séparation de WU LYF, tous les membres de la Lucifer Youth Fondation se sont soudain sentis orphelins. En tant que leader et voix éraillée des mancuniens, on attendait depuis longtemps qu’Ellery James Roberts se présente en solo, surtout après la sortie de son tube “Kerou’s Lament”. Mais c’est en duo et amoureux, que revient cette fois le Britannique sur un disque où il a travaillé avec Ebony Hoorn, la raison de son départ pour Amsterdam.

Spiritual Songs For Lovers To Sing, sortie le 6 mai sur Mute/PIAS.

Radiohead 

Radiohead s’apprête à repartir en tournée, très probablement pour présenter son nouvel album dont on sait bien peu de choses pour l’instant. Autant dire que l‘annonce d’un nouvel album de Radiohead fait toujours un peu l’effet d’une bombe dans la sphère indé et au-delà, que ce soit chez les haters qui ragent sur la qualité de leurs productions actuelles ou au contraire chez les bénis-oui-oui qui trouveront que quoique le groupe d’Oxford fasse, cela surpassera toujours une bonne partie de ce qu’il se fait actuellement. Peu de détails ont donc filtré pour l’instant, seulement quelques vidéos qui trainent sur l’internet comme celle-ci dessous qui montre Thom Yorke en concert au Trianon à l’occasion de la COP21. Encore un peu de patience…   

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